Premier concert du nouvel Orchestre national de jazz en clôture du festival Banlieues Bleues

  • Le nouvel Orchestre national de jazz (ONJ) donnera un concert vendredi à la maison de la culture de Seine-Saint-Denis (MC93) à Bobigny, en clôture du festival Banlieues Bleues
    Le nouvel Orchestre national de jazz (ONJ) donnera un concert vendredi à la maison de la culture de Seine-Saint-Denis (MC93) à Bobigny, en clôture du festival Banlieues Bleues Courtesy of Sylvain Gripoix
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Relaxnews

(AFP) - Le nouvel Orchestre national de jazz (ONJ) donnera vendredi à la maison de la culture de Seine-Saint-Denis (MC93) à Bobigny, en clôture du festival Banlieues Bleues, son premier concert depuis la nomination de Frédéric Maurin comme directeur musical, en septembre.

Cet ONJ, douzième du nom depuis la création de l'institution en 1986, interprétera un programme intitulé "Dancing in your head(s): la galaxie Ornette", en hommage à Ornette Coleman, saxophonistre alto à qui l'on attribue la paternité du free jazz en 1959.

"La musique d'Ornette est à la fois très riche et en même temps très abordable, ça permet d'avoir quelque chose de très organique. Il y a une dimension assez joyeuse, un peu de folie et c'est en même temps très humain", a confié à l'AFP le nouveau chef. "Sa musique chante beaucoup, est très lyrique".

Ce programme, pour lequel Frédéric Maurin a fait appel pour les arrangements à Fred Pallem, "un bassiste qui groove", est l'un des trois qu'il a montés au cours des six premiers mois d'un mandat de quatre ans.

"Sur l'ensemble des trois programmes, il y a à peu près une trentaine d'artistes", précise ce guitariste qui s'est lancé dans l'approfondissement du jazz et de l'écriture musicale une fois des études d'ingénieur terminées.

"Plutôt que d'avoir un orchestre avec les mêmes 12 ou 15 musiciens, limitant le champ des possibles, mon idée était d'avoir une trentaine d'artistes, avec une instrumentation adaptée en fonction des programmes", explique Frédéric Maurin.

Sur le projet Ornette Coleman, la formation sera assez électrique, avec deux guitares électriques et des claviers en plus de la dizaine de cuivres. Dans le programme intitulé "Rituels", il y aura des bois, des cordes et des voix.

Présenter des musiques très différentes est l'un des objectifs que s'est fixés Frédéric Maurin.

Le deuxième est de respecter un équilibre hommes-femmes: elles seront six sur scène vendredi, sur quatorze musiciens. "C'est important qu'on rééquilibre un peu, il n'y a que 3 ou 4% de femmes instrumentistes dans notre milieu, ce qui est assez unique et constitue un vrai problème", estime-t-il.

Troisième objectif: recruter pour les différentes moutures de son orchestre "des artistes qui soient de toutes les générations", d'Anna-Lena Schnabel, 24 ans, à Jean-Michel Couchet, 58 ans.

Frédéric Maurin, 43 ans, a dirigé pendant quatorze ans Ping Machine, un ensemble électroacoustique où cet amoureux de Zappa et King Crimson a développé une musique inspirée par la musique spectrale, avec des œuvres en forme d'opéras: une pièce par concert, en différents mouvements.

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