Villefranche-de-Panat. Match d’impro : les mots pour le rire, les mots à l’assaut !

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  • Ils sont tous à la recherche d’un certain personnage proche et lointain.
    Ils sont tous à la recherche d’un certain personnage proche et lointain.
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CORRESPONDANT

En impro, les mots s’attrapent au lasso. On les prend. Ils sont pris. C’est un rodéo de l’esprit, ces mots dits. Et le rôle que l’on nous donne est celui que l’on vole. Deux équipes s’affrontaient ce samedi, sur la scène, les Montpelliérains "Les démons du M.I.D.I" et les Castonétois de l’équipe "les Thanols" en deux parties, huit joueurs, un arbitre, des thèmes. Le public choisit les thèmes, les mots-clés, ceux qui ouvrent les hostilités : moto, arrosoir, abécédaire, les visiteurs, le feu d’artifice du 14 juillet… Un inventaire à la Prévert. L’arbitre siffle les trois coups. Et c’est parti, la répartie. C’est le départ des esprits. Et les joueurs s’y lancent à gorges déployées. Ils tournent autour des mots d’abord. Puis ils font la guerre aux idées, en cherchant l’escalade, la faille, la chute. Même s’ils sont tous amateurs, ils pratiquent tous un humour de situation. Émilie, une spectatrice, choisit la drague, comme sujet, carrément. Autant se faire plaisir, surtout quand on a payé sa place. Les improvisateurs la font alors monter sur scène, un joli moment. Lætitia et Florent doivent la séduire en deux minutes, ce qui peut paraître long à certains enjôleurs impatients. Au final, Émilie refusera de trancher entre ces prétendants énamourés et repartira avec les deux, pour la soirée. Quand on aime on ne compte pas. En résumé, vous l’aurez compris, nul besoin de leur arracher les mots de la bouche, aux jouteurs. Ils ne sont jamais à court. C’est joué, voire surjoué, mais le public joue le jeu et est heureux. Les mimiques sont entraînantes. Et le silence est remis plus d’une fois à sa place. Alors on se prend à rêver de ce monde artificiel où l’on a réponse à tout. Même si on n’a jamais tout dit. Les mots ne disent pas tout. Et tous ces mots qu’on n’a pas dits. Mais c’est une autre histoire ! On a bien ri !

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