Mur-de-Barrez. Collège du Carladez : prévenir la délinquance et éduquer à la citoyenneté

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  • Un après-midi très instructif pour les collégiens.
    Un après-midi très instructif pour les collégiens.
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CORRESPONDANT

Dans le cadre de la prévention de la délinquance et de l’éducation à la citoyenneté, le collège du Carladez a organisé un après-midi d’information harcèlement/cyber-harcèlement en direction des élèves de quatrième.

Cet après-midi s’est déroulé en présence d’Olivier Naboulet, procureur de la république de Rodez, des adjudants Mathieu Teulade et Benoit Dupont des brigades de Mur-de-Barrez et d’Entraygues et de Stéphan Bénézech du Centre d’information sur les droits des femmes et de la famille (CIDFF) de l’Aveyron.

Dans un premier temps, Stéphan Bénézech a fait une présentation du fonctionnement de l’institution judiciaire : "Qu’est-ce que la loi ? Comment fonctionne la justice ?". La justice des mineurs permettant aux collégiens de mieux appréhender le rôle des acteurs de la justice. Un dialogue avait ensuite lieu permettant à chaque élève d’échanger avec les adultes sur les conséquences de ses actes, la responsabilité individuelle, la réflexion sur le sens de la loi, mais aussi d’identifier des adultes, à l’intérieur et à l’extérieur de l’établissement

Ensuite, à partir d’une histoire mettant en scène un mineur ayant commis un délit (harcèlement/cyber-harcèlement), les collégiens se sont répartis en trois groupes (les professionnels de justice, la partie civile, la défense) encadrés par les gendarmes et le procureur de la république afin de se préparer au mieux au rôle que chacun devra interpréter. Un tribunal pour enfants a ensuite été reconstitué par les collégiens qui ont incarné les différents acteurs : prévenu, victime, avocats, procureur, assesseurs, témoins, greffier… Au cours de cette audience, chacun a très bien joué son rôle mettant le meilleur de lui-même pour coller au plus prêt à la réalité.

Cet après-midi a permis aux collégiens de porter un autre regard sur la délinquance mais aussi d’avoir une image plus cohérente sur la justice des mineurs.

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