Saint-Christophe-Vallon. Nicolas Théron : "J’aime le sport automobile sous toutes ses formes"

  • Le Saint-Christophorois (à gauche sur la photo ) est un véritable touche-à-tout.
    Le Saint-Christophorois (à gauche sur la photo ) est un véritable touche-à-tout. Photo DR
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Serge Carrière

Le sport automobile est source de plaisir pour Nicolas Théron. Copilote et pilote, cet Aveyronnais de Saint-Christophe-Vallon, bénévole auprès de l’ASA Route d’Argent et de l’ARVM, le savoure à toutes les sauces.

Nicolas Théron est tombé dans la marmite du sport automobile dès son jeune âge. Membre de l’Association sportive automobile (ASA) Route d’Argent et de l’Association du Rallye du Vallon de Marcillac (ARVM), ce dernier a suivi son père, William, sur des courses de rallye. "C’est là que tout a commencé ", confirme l’intéressé, qui a vu son aîné, aujourd’hui décédé, participer à la coupe 104 et à de nombreuses épreuves avec une Golf GTI.

Démarrage par des tonneaux

Le fils se lance dans le grand bain au début des années 2000, grâce à Gilles et Joël Romiguière de l’ARVM. Il garde, d’ailleurs, un souvenir particulier de cette première, réalisée à l’épreuve marcillacoise. "J’étais le copilote de Gilles dans la voiture ouvreuse et nous avons fait quelques tonneaux ". Des tonneaux qui ne le refroidissent pas pour autant. Il continue comme copilote avant de prendre le volant et de participer à la coupe Peugeot, sur une 106. "Je m’en suis acheté une pour participer à la compétition pendant deux ans, essentiellement sur terre, avant de rempiler deux ans de plus avec une 206. "

Après quelques années comme pilote, Nicolas Théron retrouve le baquet de droite, aux côtés de Nicolas Romiguière. Leur collaboration les mènera jusqu’en finale de coupe de France, à Mende. Si l’Aveyronnais alterne ensuite rôles de pilote et de copilote, il donne également dans le bénévolat. "Dès le début, j’ai intégré l’ARVM ". Il rejoint plus tard l’ASA Route d’Argent. Penser qu’avec cette multitude de casquettes il s’en arrêterait là serait mal le connaître. Ce touche-à-tout du sport automobile a soif de nouvelles sensations. Et lorsqu’en 2017, l’occasion de participer à un rallye-raid se présente, il la saisit. "Par l’intermédiaire d’une connaissance, j’ai eu l’opportunité de faire l’Africa Race en tant que copilote. Je me suis dit que cela ne se représenterait certainement pas deux fois ". Une épreuve dans un buggy, avec comme pilote Fabrice Reparat, qu’il termine malgré péripéties et avaries.

Cette année-là, grâce à Yanis Desangles (dont il est actuellement copilote et parfois pilote), il découvre une nouvelle facette, le circuit, via la coupe 208. "Lors de mes études d’ingénieur automobile à Nevers, j’ai passé cinq ans près du circuit de Formule 1 de Magny-Cours, et, dès qu’il y avait des essais, j’étais là. C’était l’époque de Michael Schumacher". Sa passion est telle que lorsqu’on lui demande s’il serait prêt à participer à autre chose, il répond oui sans hésiter : " J’aime tester des nouveautés plutôt que de rester dans le train-train des choses habituelles."

Pas de retraite envisagée

Salarié et père de famille, Nicolas Théron doit parfois jongler avec ses différentes vies. Des raisons qui font qu’il sélectionne les épreuves auxquelles il participe. "Pour le moment avec Yanis, nous nous consacrons aux épreuves sur terre même si, de temps en temps, nous faisons un peu d’asphalte ". Le duo effectuera dans quinze jours le Terre de Castine, non loin de Bretenoux. Le Saint-Christophorois sera pilote au volant d’une Subaru pour le Rouergue, mais n’envisage pas une retraite sportive anticipée. " J’aimerais bien prendre le départ du rallye de Finlande comme pilote. Depuis que j’y ai assisté en tant que spectateur en 2015, je n’ai qu’une envie, celle d’un jour y participer."

Jean-Michel Da Cunha s’impose au 38e Val-d’Agout

Ce week-end se disputait, dans le Tarn, le 38e rallye du Val-d’Agout. Une épreuve remportée par l’équipage Jean-Michel Da Cunha/Sébastien Durand avec leur Citroën C3 R5 du team CHL. D’autres Aveyronnais se sont également mis en valeur sur les routes du sud du Massif central. L’équipage Yannis Desangles/Nicolas Théron prend la 6e place au volant d’une Skoda S2000. Le Ruthénois Laurent Binois, longtemps aux portes du Top 5 avec sa Clio R3, est relégué à la 17e place à la suite d’une sortie de route dans la dernière spéciale. Dans le challenge 7l Lyon-Charbonnières, Yoann Bonato, au volant d’une Citroën C3 R5, s’est imposé dans cette manche comptant pour le championnat de France.

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