Football : les Ruthénoises reléguées en D2

  • Le miracle n’a pas eu lieu pour les joueuses de Sabrina Viguier sur le terrain de Metz. 
    Le miracle n’a pas eu lieu pour les joueuses de Sabrina Viguier sur le terrain de Metz.  Archives JLB
Publié le , mis à jour
Centre Presse Aveyron

Renversées mercredi sur le terrain de Metz (3-1), les joueuses du Raf disent adieu à leur fol espoir de maintien. Avant la dernière journée de championnat, jouée le 4 mai, les Aveyronnaises sont officiellement reléguées en D2.
 

Il n’y avait qu’à voir les chaudes larmes de Deborah Garcia, dans le couloir des vestiaires du stade Dezavelle, pour mesurer l’immense tristesse des joueuses de Rodez.
Battues par le FC Metz (3-1), les Aveyronnaises sont officiellement reléguées en Division 2 féminine.
Dans la zone rouge depuis la deuxième journée, une éternité, les Rafettes se sont pourtant accrochées à leur rêve de maintien, tout au long de la saison, même quand plus personne ne croyait en elles.
L’espoir est revenu, le 13 avril dernier, quand les joueuses de Sabrina Viguier, à la surprise générale, avaient triomphé de Montpellier, quatrième du championnat (2-1).
Il fallait gagner, encore, ce mercredi soir à Metz pour continuer à y croire.
Et le RAF pensait avoir fait le plus dur, ouvrir le score, lorsque Kimberley Cazeau, déjà buteuse contre le MHSC, a ajusté Justine Lerond (1-0, 25e).

Deux coups du sort en neuf minutes

Six minutes plus tard, la saison du RAF a tourné. Cance a été accrochée dans la surface par Godart. Penalty, indiscutable. Mais Lemaître a manqué sa tentative, avec un tir qui s’est envolé dans le ciel gris de Metz (31e). Ce penalty loupé a permis au FC Metz de rentrer dans le match, porté par ses 400 spectateurs au stade Dezavelle. Intenable au milieu de terrain, Léa Khelifi, l’une des révélations de la saison en D1 féminine, a lancé Wenger, dans la surface. L’attaquante messine a trompé Garcia d’un subtil ballon piqué (1-1, 37e). Cruel.
Deuxième tournant, quelques minutes plus tard, quand Cazeau, brillante en première période, s’est une nouvelle fois présentée devant Lerond. Mais cette fois, la gardienne a remporté son duel. Lemaitre, à l’affût, a tenté de marquer, mais la gardienne s’est encore interposée (39e). Sans le savoir sur le coup, Rodez venait de dire adieu au maintien.

Amorphe en deuxième période

Car le second acte a été totalement à l’avantage de Messines, transfigurées, portées par l’envie de jouer. Dès la reprise, Rodez a subi et commis de nombreuses fautes. L’une d’entre elles, sur l’inoxydable Léa Khelifi, a provoqué un coup franc, dans l’axe aux vingt mètres. La meneuse du FC Metz s’en est chargée elle-même, évidemment. Sa frappe enroulée du gauche a contourné le mur ruthénois, pour finir dans la lucarne droite d’une Deborah Garcia pétrifiée (2-1, 53e). Un coup de massue pour Rodez, qui a peiné à se montrer dangereux par la suite. Seule la frappe rasante d’Austry a obligé Lerond à briller (63e).

Après ? Le néant, pendant une demi-heure. Impuissante, Sabrina Viguier, sur son banc de touche, a bien tenté d’apporter un second souffle à son équipe. Mais les entrées de Noiran (59e), puis Fleury (83e), n’ont pas changé le visage ruthénois. C’est la tête basse, le regard perdu et les yeux embués de larmes, que les Ruthénoises sont rentrées au vestiaire, dépitées. Leur rêve de maintien est passé. Neuf ans après leur accession à l’élite, les voilà de retour en D2 féminine.

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