Olemps. Martine Makour expose sa passion berbère au restaurant "Le Âmazir"

lls se nomment eux-mêmes "Amazighs", hommes libres. Du Maroc à l’Égypte, en passant par l’Algérie, les Berbères, plus anciens habitants de l’Afrique du Nord, cherchent à défendre leur culture et leur langue au sein du monde arabe. Ce combat, c’est également celui de Martine Makour, tellement passionnée par la richesse de cette culture qu’elle a voulu la faire connaître en créant, en 2016, avec son mari kabyle, une association berbère "Abernous" (burnous en berbère).

Son but : faire connaître la culture berbère dans son ensemble, agir pour la conservation de sa langue et de son patrimoine, partager la connaissance du nord africain, des arts et antiquités en organisant des expositions, des conférences, des débats et des rencontres. Car Martine est intarissable sur les différentes poteries, des merveilles introuvables aujourd’hui, sur les tapis, les bijoux et les vêtements traditionnels qu’elle porte volontiers et qu’elle ramène de Tizi-Ouzou, en grande Kabylie, d’où est originaire son mari.

Jusqu’à la fin du mois de mai Martine Makour, qui s’adonne à la peinture depuis quelques années, expose ses toiles au restaurant Le Âmazir (le berbère) dont la patronne, Sarah, a des origines berbères par son papa.

L’exposition s’intitule "Akal", la terre et nous fait voyager du côté de la montagne rose du Sahro, au rocher de Boujima, on y rencontre de nombreuses femmes, souvent de dos, seules ou en groupe dans leurs vêtements chatoyants.

Martine peint à l’huile, à l’acrylique et travaille les matières, ciment, coquillages, écorces, sables et y inclus parfois des collages.

Dans un soucis de partage de la culture berbère elle expose également des photos, des tapis avec les motifs traditionnels ou des paniers.

Et rajoutez à cela l’odeur affolante pour les papilles du couscous berbère de Sarah et le voyage est parfait !