L’ARS soutient à fond le projet médical de l’hôpital de Decazeville

  • Le directeur général de l’ARS, Pierre Ricordeau (deuxième à partir de la gauche), entouré des responsables de l’hôpital et des élus.
    Le directeur général de l’ARS, Pierre Ricordeau (deuxième à partir de la gauche), entouré des responsables de l’hôpital et des élus. DDM
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Propos recueillis par Marie-Christine Bessou

Le directeur général de l’ARS, Pierre Ricordeau, était en visite, hier, au centre hospitalier de Decazeville.

Sa venue était très attendue et elle a élargi le sourire du directeur du centre hospitalier de Decazeville, Vincent Prevoteau, qui se voit ainsi conforté dans sa démarche et son projet de santé pour le territoire. Entouré de responsables de la structure hospitalière et d’élus, Pierre Ricordeau, directeur général de l’ARS (Agence régionale de santé), a visité l’hôpital hier après-midi, notamment les urgences, l’unité de surveillance continue, le service de médecine et le centre de périnatalité de proximité (CPP).

Une visite à l’emploi du temps millimétré mais il avait tout de même pris le temps de s’entretenir, dans la matinée, avec les représentants du personnel hospitalier ainsi qu’avec une délégation du collectif Tous ensemble.

Pierre Ricordeau, que signifie votre venue ici aujourd’hui ?

Je voulais venir rapidement à Decazeville afin d’écouter tous les acteurs de ce territoire et je me rends compte que l’investissement collectif est immense.

Je voulais aussi signifier par ma venue que l’ARS soutient le projet médical de l’hôpital qui est en cours de finalisation ainsi que le travail qui est à mener avec tous les acteurs de la médecine de ville, dans le cadre d’une communauté professionnelle territoriale de santé qui permet que tous les acteurs libéraux de premier recours œuvrent ensemble encore davantage au bénéfice de ce projet de santé pour tout un territoire.

Il y a d’ailleurs une négociation conventionnelle en cours au niveau national entre la Caisse d’assurance maladie et les syndicaux de professionnels libéraux pour apporter des financements à ce travail en coordination.

Quelles sont vos pistes de travail ?

Je voulais aussi proposer aux élus du territoire de travailler autour d’un contrat local de santé qui permettrait d’aborder des thématiques comme la prévention par exemple.

Ce sont des démarches mises en place sur d’autres territoires, qui fonctionnent bien, et qu’il serait intéressant de créer ici. J’appuie le projet médical de l’hôpital avec cette démarche participative très importante.

L’ARS, qui a déjà montré qu’elle accompagnait le projet de l’hôpital en acceptant notamment l’installation de lits de soins palliatifs mais aussi la création d’une antenne de la PASS (Permanence d’accès aux soins de santé) pour les personnes en difficultés, soutient le projet médical lui-même dont le développement des consultations avancées en lien avec le centre hospitalier de Rodez ou encore la sécurisation du dispositif médical d’urgence, car il est important de maintenir un SMUR à Decazeville, et le développement de la chirurgie ambulatoire.

De quelle manière allez-vous soutenir le projet de l’hôpital ?

Comme il s’agit d’un vrai projet médical qui a du sens, on va donc le soutenir financièrement parce que le centre hospitalier est dans une passe difficile.

Mais comme il y a un vrai projet médical on va essayer de lui donner de la visibilité pluriannuelle car c’est important dans le pilotage pour accompagner l’établissement dans son projet.

Qu’est-il advenu du précédent directeur, Jean-Pierre Pavone, dont personne ne voulait plus, mais qui n’a pas démissionné et n’a pas été démis de ses fonctions ? Sa charge salariale ne pèse-t-elle pas anormalement sur l’hôpital ?

Jean-Pierre Pavone n’est pas en exercice, il est dans les cadres mais il est arrêté, il n’est pas en mesure de travailler (sourire). Vincent Prevoteau, directeur de l’hôpital de Rodez, ne pèse pas financièrement sur le centre hospitalier de Decazeville car il intervient gratuitement et toute l’équipe de médecins de Rodez est mise à disposition à titre gratuit

En conclusion sur ce projet médical ?

On peut vraiment faire des choses intéressantes sur ce territoire car ce qui m’a frappé c’est la mobilisation collective. Tout le monde a envie que ça marche. ça m’a fait plaisir.

Quid de l’unité d’autodyalise ? 

« L’inspection de l’ARS a permis de constater que l’AAIR n’exploitait plus son antenne d’autodyalise à Decazeville. L’association parle d’un arrêt juste temporaire mais l’AAIR a fait quelque chose dont elle n’avait pas le droit. Elle ne pouvait ni arrêter ni déplacer cette unité sans l’autorisation de l’ARS. On est actuellement dans une phase contradictoire et on va poursuivre les procédures.
L’AAIR avait une autorisation, elle sera revue et cela peut même entraîner une caducité », explique le directeur général de l’ARS.

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