Villefranche-de-Rouergue. Sainte-Claire : médiation animale à la maison de retraite

  • Joli moment de partage avec Marlène Enjalbert aux côtés des trois jeunes étudiantes, du personnel de l’Ehpad et des résidents.
    Joli moment de partage avec Marlène Enjalbert aux côtés des trois jeunes étudiantes, du personnel de l’Ehpad et des résidents.
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Trois étudiantes et une éducatrice canine sont intervenues avec quatre chiens à la maison de retraite.

Elles s’appellent Yasmina Mohamed Fazuel, Killian Le Gouguec et une Villefranchoise Justine Gombert. Elles sont étudiantes en carrières sociales à l’IUT de Guéret.

Dans le cadre d’un projet d’études, elles ont, d’une part, voulu voir ce qui se passait ailleurs, d’autre part, se pencher sur les personnes âgées accueillies en Ephad.

"C’est un secteur pas assez reconnu, expliquent-elles, et pourtant porteur. Nous avons cherché sur internet et trouvé le site Toutou Horizon. Marlène Enjalbert, fondatrice de la structure et installée en Aveyron, a été enthousiaste et a accepté d’être partie prenante à nos côtés."

Éducatrice canine professionnelle diplômée d’État et intervenante professionnelle en relation d’aide par la médiation animale (diplômée de la faculté de médecine de Clermont-Ferrand), Marlène met en place et développe des programmes d’intervention divertissante pour tout public. Ainsi Marlène et les trois étudiantes se sont retrouvées à la maison de retraite Sainte-Claire pour une animation inhabituelle.

"Jersey", "O Sonne", "Ilvit" et "Maux Cœur", trois loulous de Poméranie et un épagneul tibétain (une équipe de choc… !), ont fait le bonheur des six résidants présents. Câlins, caresses mais aussi brossage et soins étaient au programme. "Le chien apaise", souligne Marlène. "Il permet aussi de stimuler la mémoire, la concentration, d’améliorer la fonctionnalité des membres, de libérer la parole…"

Cet après-midi a été une première pour l’Ehpad Sainte-Claire et une belle initiative de ces jeunes étudiantes qui ont financé entièrement leur projet avec la vente de crêpes, de fleurs et la recherche de subventions. "Nous avons réussi à créer un réseau. Les gens ont été très ouverts."

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