En période pascale, sur le Lévezou, on mange de la morue !

  • Chez Françoise Bonnefous-Fourrat : la morue des vacances de Pâques. Chez Françoise Bonnefous-Fourrat : la morue des vacances de Pâques.
    Chez Françoise Bonnefous-Fourrat : la morue des vacances de Pâques. CPA
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CORRESPONDANT

Il n'y a pas que les boeufs ou les oeufs de Pâques, voire le lapin, que l'on consomme en Aveyron. Du côté de Salmiech ou d'Arvieu, la morue a aussi l'honneur des célébrations pascales. Une vieille histoire...

 

Mais pourquoi en période de Carême, faut-il immanquablement à Arvieu trouver de la morue à l’épicerie ou de la brandade à la boucherie ?

Jadis quand le sel était transporté de Petite Camargue jusqu’à Salmiech, commune voisine, la morue avait le mérite de se conserver longtemps, et son transport était facile. Ce poisson de mer rare pour les montagnards était donc troqué avec les caravanes contre des produits rouergats.

Chez les catholiques, les vendredis de morue aux pommes de terre furent longtemps considérés comme de véritables jours de pénitence, puis la consommation a évolué avec une recette plus élaborée, la brandade.

Or, même en période révolutionnaire, Arvieu était une communauté très attachée à l’Église romaine et, traditionnellement, la morue est restée chez beaucoup le plat d’avant Pâques, surtout mangée le Vendredi Saint.

Et ce, jusqu'à nos jours...

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