Rodez : les médecins en herbe reçus et choyés à l’hôpital

  • La nouvelle cuvée d’internes est arrivée jeudi à l’hôpital.
    La nouvelle cuvée d’internes est arrivée jeudi à l’hôpital. JAT
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Olivier Courtil

Vingt-quatre internes ont été reçus jeudi 2 mai avec l’objectif pour le centre hospitalier de les voir poser définitivement leurs valises.

Panna cotta poivron rouge mousse de chèvre frais, brochette de mozzarella tomates confites jambon cru, verrine de carpaccio de bœuf sauce moutarde, etc. la réception digne des ambassadeurs fut hier midi une parfaite mise en bouche de ce qui attend les internes pendant six mois en terre Aveyronnaise. "Le but est de leur donner envie de revenir", dit en ce sens Élise Carrez, responsable de la Commission médicale de l’établissement (CME) lors de la réception des vingt-quatre internes venus effectuer un stage de six mois dans le cadre de leurs études.

Chapeau de paille et film

Sac cadeau avec guide d’accueil, annuaire de poche, chapeau de paille et lunettes - histoire de faire (croire ?) rêver aux plages Aveyronnaises - ; projection d’un film avec l’équipe médicale, Vincent Prévoteau le directeur de l’hôpital en personne et à vélo façon Jacques Tati, Gérard Jugnot en guest star au musée Soulages assurant une promotion improvisée… Bref, l’hôpital propose un accueil aux petits oignons pour cette journée d’intégration. Mais le dessein est plus global. " L’objectif est de maintenir le lien, on en a besoin, pour être attractif et renouveler les équipes ", dit en ce sens Joanna Obasa, directrice des Ressources humaines.

Services des urgences, radiologie, pneumologie sont autant de services en souffrance en quête d’internes. "Cela permet de faire des équipes et des renouvellements réguliers à travers le groupement hospitalier de Territoire qui comprend Espalion, St-Geniez, Cougousse, Decazeville, Villefranche et donc Rodez. Cela offre une autre dimension médicale", précise Elise Carrez.

Formation à la carte

Élargir l’éventail pour montrer le champ des possibles à ces jeunes médecins qui choisiront des formations à la carte en fonction de leurs compétences et de leurs souhaits, tel est l’enjeu nécessaire pour les capter. Des internes qui ont déjà rendez-vous le 4 juin pour une visite de choix en petit comité à la découverte du tablier du viaduc de Millau, et surtout, clou du spectacle et du stage, une journée dite adrénaline fin septembre, qui a largement dépassé les frontières du Rouergue. À défaut de remède à la pénurie de médecins en milieu rural, l’Aveyron soigne bien la relève. Avec l’espoir de s’en souvenir.

« Je n’ai entendu que du bien ! »

En quatrième année de formation, Franck Mandel, interne au CHU de Toulouse, a posé hier ses valises pour six mois en terre Aveyronnaise. « Nous avons deux stages obligatoires au cours de notre cursus. Je n’ai entendu que du bien de Rodez. Un ami qui est déjà venu, a adoré », confie-t-il. Après un premier stage à Albi, il n’a donc pas, hésité à venir découvrir le Rouergue. « Ça tourne un peu à la fin mais en une heure trente la route peut se faire… » Pointant du doigt l’un des handicaps des centres hospitaliers en milieu rural. Mais cela a été vite effacé par le sens de l’hospitalité dont l’expression n’a jamais été autant de circonstance. Une période de six mois qui va lui permettre de poursuivre son apprentissage tout en profitant des nombreuses activités qui font la renommée de l’Aveyron.

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