Villefranche-de-Panat. Quarante-trois randonneurs, dans les Pyrénées Catalanes, avec Courir en Lévezou

  • Avant la joie et la profondeur de l’effort, la pause, et la petite pose.
    Avant la joie et la profondeur de l’effort, la pause, et la petite pose.
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CORRESPONDANT

Courir en Lévezou avait réuni 43 randonneurs, en cet avril finissant, pour affronter les monts et les vallées des Pyrénées.

Sylvie conduisait le bus pendant ces quatre jours. Claude avait préalablement repéré les circuits. Le voyage pouvait donc commencer. Première étape : Villefranche-de-Conflent, ville fortifiée d’origine médiévale, entourée de remparts remaniés par Vauban.

La ville est dominée par le château "Fort Libéria" relié à la cité par le souterrain dit des "mille marches", le plus long du monde. Cette sentinelle perchée, construite par Vauban en 1681, a été fortifiée par Napoléon III de 1850 à 1856. Chaussés, et armés de bâtons, les randonneurs partirent à l’assaut du fort par un sentier escarpé, puis continuèrent par des chemins étroits jusqu’à la chapelle Saint Andreu de Bell Loc.

Face à eux, le pic du Canigou culminait à 2 784 m. Le bus les attendait afin de rejoindre le chalet du Ticou à Bolquère, niché à 1 800 m d’altitude dans un écrin de verdure et de silence.

Le lendemain, le réveil sonna tôt pour mettre le cap sur Vernet-les-Bains, station thermale dont les eaux sulfurées sodiques traitent les voies respiratoires et les affections rhumatismales.

Nos randonneurs empruntèrent un itinéraire très abrupt sur un sentier en lacets, pour parvenir au pic de la Péna, à 1 062 m, où flotte le drapeau catalan.

Et ils montèrent jusqu’à la tour de Goa (1 268 m). Le soir, après le repas, le traditionnel karaoké permit à quelques-uns de pousser la chansonnette, Sandrine, Robert, Claude… ont repris des refrains familiers et entraînants.

Encore un lever tôt, le lendemain, pour apprivoiser les gorges de la Carança, au cours d’une randonnée sublime le long d’un torrent tumultueux.

Il fallait franchir des chaos de rochers. Le parcours était impressionnant. Il était même inquiétant à l’approche des passerelles métalliques à flanc de falaise, des ponts suspendus qui tanguaient…

Tous ces passages vertigineux se succédaient mais le groupe avançait courageusement. Et Claude rassurait les personnes sujettes au vertige. La lumière était sublime. Chacun avait le sentiment d’avoir vécu une journée exceptionnelle dans un site à couper le souffle. La dernière soirée au chalet du Ticou se termina en soirée dansante.

Et, le dernier jour, après une dernière randonnée dans la forêt de conifères qui domine Bolquère, après le dernier repas au chalet, ce fut donc le départ.

Sur le trajet du retour une halte à Villefranche-de-Conflent permit de visiter la ville dont les fortifications sont inscrites au patrimoine mondial de l’Unesco.

Quatre jours de convivialité et de temps forts, voilà donc la recette gagnante de "Courir en Lévezou".

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