Villefranche-de-Rouergue. Villefranche : un été sous le signe du vidéo-mapping et de l’eau

  • Le son et lumière sur la collégiale et les immeubles voisins revient cet été. Plus longtemps.
    Le son et lumière sur la collégiale et les immeubles voisins revient cet été. Plus longtemps. Repro CPA
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GDM

Le son et lumière sur l’histoire de la ville va durer quinze jours. On verra aussi cet été des embarcations sur l’Aveyron.

Lorsque l’on organise quelque chose, surtout quand c’est nouveau, l’on reçoit beaucoup de critiques. Mais là, je n’en ai quasiment pas entendu." Serge Roques fait allusion au vidéo-mapping sur l’histoire de la ville qui avait illuminé, l’été dernier, la collégiale et les immeubles voisins de la place Notre-Dame lors de trois soirées du mois d’août. Fort de ce constat, le maire a décidé de reconduire ce son et lumière et même de lui donner une plus grande ampleur. Avec de nouveaux tableaux, il sera à l’affiche pendant quinze jours, la dernière semaine de juillet et la première d’août. "Nous avons cette année le 500e anniversaire de la consécration de la collégiale. Un événement qu’il fallait mettre en valeur", explique Serge Roques. Mais surtout il souhaite ramener de la vie dans la bastide. "Avec ce vidéo-mapping, l’objectif principal est d’animer le centre-ville et de faire bénéficier les commerces de retombées". Aussi, en partenariat avec l’association Commerces en bastide, les parcours gourmands, avant chaque représentation, seront reconduits. Des commerçants avec qui la municipalité veut aussi travailler pour l’organisation d’une brocante mensuelle sur la place Notre-Dame, de juin à septembre. Le troisième samedi de chaque mois a été retenu.

Sur la rivière Aveyron

Serge Roques fait aussi le constat de la présence d’un plan d’eau naturel, avec la rivière Aveyron, en centre-ville. "Nous sommes une des rares villes à avoir cette chance", assure-t-il. "Mais, jusqu’à présent, ce plan d’eau n’a pas été exploité". Une lacune que le maire veut combler lors de cet été, sous la forme d’animations nautiques pendant la période forte touristique. Des embarcations, aux formes modernes, pourraient faire leur apparition sur la rivière.

Mais, aujourd’hui, on ne va pas comme ça sur l’eau, la police de l’eau veille. Et ce que d’aucuns appellent les algues, en réalité un herbier, qui se forment chaque été sur l’Aveyron avec les chaleurs, doit être respecté, étant considéré comme un milieu de biodiversité riche. "Nous avons travaillé avec la police de l’eau, qui nous a donné l’autorisation de réaliser des cheneaux de navigation", indique le maire. Plus question donc d’un faucardage global de cet herbier, comme il a pu être réalisé par le passé, la commune s’étant d’ailleurs dotée d’un bateau équipé d’une faucheuse pour intervenir sur la rivière, puis, devant les contraintes de la réglementation, ayant fait appel à une entreprise spécialisée dans le faucardage. Place donc cet été à des cheneaux sur lesquels des embarcations navigueront.

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