Rodez. Le Barracuda à Paris, une brasserie très vitaminée aux accents d'Aveyron

  • Originaire de Lacalm et âgé de 30 ans, Geoffrey Eche a épousé, en juin dernier, sur l’Aubrac, Sable, une Canadienne née  à Vancouver. Ensemble, ils avaient ouvert, quelques mois plus tôt, le Barracuda, dans le 12e arrondissement de Paris. Cette brasserie est d’ailleurs à leur image, pleine de pep’s où l’humain a une place prépondérante. 	Rui Dos Santos
    Originaire de Lacalm et âgé de 30 ans, Geoffrey Eche a épousé, en juin dernier, sur l’Aubrac, Sable, une Canadienne née à Vancouver. Ensemble, ils avaient ouvert, quelques mois plus tôt, le Barracuda, dans le 12e arrondissement de Paris. Cette brasserie est d’ailleurs à leur image, pleine de pep’s où l’humain a une place prépondérante. Rui Dos Santos
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Rui Dos Santos, à Paris

Mariés, sur l’Aubrac, depuis juin dernier, Geoffrey Eche, originaire de Lacalm, et son épouse Sable sont fiers de leur établissement.

Ils ne sont pas prêts d’oublier l’année 2018 : ouverture de leur brasserie en février et mariage en juin. Et, entre temps, leur appartement a été frappé par un incendie. Un sacré millésime ! S’il est né à Paris, voilà trois décennies, Geoffrey Eche est originaire de Lacalm et il n’a pas oublié cette terre nord-aveyronnaise où ses quatre grand-parents ont puisé leurs forces. Et l’Aveyron n’est pas seulement synonyme de vacances et de souvenirs d’enfance puisque c’est là qu’il a choisi de se marier. C’est en effet sur l’Aubrac, il y a donc bientôt un an - le même jour et au même endroit que ses parents, 29 ans plus tôt ! - qu’il a convolé en justes noces avec Sable, une jolie et pétillante Canadienne de Vancouver, rencontrée au cours des nuits parisiennes.

"Je me sens Aveyronnais !"

Alors que ses arrières-grands-parents maternels avaient ouvert la voie dans les années 30 avec un café, "Aux sportifs", près d’une salle de boxe, Faubourg Saint-Denis (les murs sont toujours propriété de la famille !), alors que ses parents possèdent plusieurs établissements dans le 5e arrondissement, il a épousé la même trajectoire à l’âge de 20 ans. Tout d’abord, pendant une année, à Madrid mais très rapidement à Paris. Longtemps comme salarié, surtout la nuit ("Une autre ambiance, un autre rythme"), mais il a toujours su qu’il voulait voler de ses propres ailes. "C’est dans les gênes !, appuie-t-il, en montrant les veines de son bras gauche. C’était juste une question de temps". L’heure a donc sonné et, avec Sable, ils ont franchi le pas : "Notre motivation était de créer un endroit à nous, d’être maîtres à bord. Pour cette grosse aventure humaine et professionnelle, on a opté pour cet endroit dans le 12e (le 12 encore, ce n’est pas un hasard !) car il y a une vie de quartier. On a même, devant la porte, une place de village avec sa fontaine au milieu...".

Que lui reste-t-il de l’Aveyron ? Visiblement, Geoffrey Eche est surpris par la question : "Je n’ai peut-être pas l’accent mais je n’ai rien perdu de mes racines. Je me sens carrément aveyronnais. Il y a certes les souvenirs, le passé, mais c’est un lieu que je conjugue au présent. J’y retourne très régulièrement et j’y retrouve les potes, dans la maison familiale et aussi, en août notamment, lors des nombreuses fêtes de village". Et, même professionnellement,

le cordon n’est pas coupé avec le pays puisqu’il se sert, pour la charcuterie par exemple, chez les frères Linard à Lanuéjouls.

"Faire encore évoluer le lieu"

Aujourd’hui, Geoffrey et Sable Eche sont "fatigués mais très heureux". Et d’ajouter : "Fiers également de faire vivre cet établissement de 116 couverts et une dizaine de salariés. Avec une clientèle fidèle, différente le midi et le soir, qui travaille ou qui habite dans le quartier, mais aussi des gens de passage. Il y a une forme d’approbation de ce qu’on essaie de faire et c’est gratifiant". Mais, les jeunes époux ne comptent pas se reposer sur leurs lauriers. "On a envie de faire évoluer le lieu car il ne doit pas stagner, confirment-ils avec détermination. Avec, par exemple, des soirées musicales". Sourire compris. Pour le faire savoir, ils sont très branchés réseaux sociaux. Instagram et Facebook notamment. Les internautes y découvrent les plats ainsi que la programmation des différentes initiatives...

Comme pour le prénom d’une progéniture, il a fallu donner un nom à "ce premier bébé". C’est ainsi qu’ils le baptisent... Ce sera Barracuda ! Mais pas pour les mêmes raisons. Sable Eche fredonne ainsi les paroles de la chanson sortie en 1977 et interprétée par le groupe de rock américain Heart, originaire de Seattle et conduit par les sœurs Anna et Nancy Wilson. Pour son mari Geoffrey, c’est plutôt un clin d’œil à un des personnages majeurs de la série venue d’Outre-Atlantique, "L’agence tous risques". Et c’est d’ailleurs le buste de Mister T qui figure, le biceps gonflé, sur les cartes. "Il fallait quelque chose de différent, d’original à l’oreille et qui marque fort les esprits", reconnaissent-ils volontiers en chœur. Avant de lancer, dans un grand éclat de rire : "Et puis, le Café de la Place, c’était déjà pris !". Une volonté de "ne pas faire comme les autres" qui coule dans les veines familiales puisque les parents de Geoffrey Eche ont écrit "Zig Zag" ou bien encore "Chapi Chapo" en lettres majuscules sur l’enseigne de leurs établissements parisiens. "On a uniquement changé de génération pour les références !", s’amuse, avec une gentille insolence, le fiston.

Le Barracuda est situé 10, place du Colonel Bourgoin dans le 12e arrondissement de Paris (métro 8, station Reuilly-Diderot, sortie n° 1). Réservations au 09 54 65 95 54.
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