Rieupeyroux. Un vernissage animé et un concert le 19 mai à La Cabane
Silence(s), photographies et installations sonores, par Lisa Gervassi et Tana Barbier, sera la nouvelle animation de La Cabane, du dimanche 19 mai, à 11 h 30, au 10 juin.
Chaque discipline questionne le silence, l’aborde depuis sa singularité. Lieu du vide, moment suspendu qu’on remplit de soi, sensations exacerbées qui deviennent une pensée…, comment interroger le silence sans le rompre ?
La réflexion qui a donné naissance à cette proposition artistique s’articule autour du recueil du poète Thibault Marthouret, Qu’en moi Tokyo s’anonyme, dont les textes explorent le silence à différentes échelles et dans différents espaces : l’intime, la page, la cité, la toile, la marge.
En complément de cette approche langagière du silence, s’est imposée l’idée de l’aborder au travers de sa perception. Le silence est alors proposé comme un espace multisensoriel, complexe, dans lequel se déploient diverses variations de l’expérience subjective. Tour à tour calme et tumultueux, inquiétant et apaisant, cet espace se construit au fur et à mesure d’un cheminement mêlant souvenirs, désirs, peurs, pensées et sensations. Lieu de l’intimité, creuset de la parole, quand le silence manque, nous l’observons…
Tana Barbier est diplômé de la FNEIJ en guitare et a obtenu une médaille d’or au Conservatoire de Pantin en composition électroacoustique. Après avoir joué dans un groupe de punk hardcore instrumental (Les Louise Mitchels) et un duo noise (Mr. Eddy, au Mexique avec Lisa Gervassi) Tana revient en France avec Source. Ce nouveau projet solo, entre électroacoustique, noise et drone, explore la vie de la matière sonore au cours d’un voyage onirique puissant et fragile à la fois.
Lisa Gervassi, artiste pluridisciplinaire (photographie, illustration, écriture et musique), diplômée de l’École nationale supérieure d’architecture de Paris la Villette en 2009 et photographe autodidacte depuis 2008, s’intéresse de manière générale au rapport de l’homme avec son entourage et à la perception en tant qu’action guidée par la perception elle-même. Son œuvre raconte des histoires intimes et aborde des sujets tels que l’enfance, l’identité, l’existence, le lien familial et la mort.
Thibault Marthouret, né en 1981, vit à Bordeaux où il enseigne l’anglais à l’Université. Sa poésie a été publiée dans une vingtaine de revues, telles que Décharge, Contre-Allées, La femelle du requin, Dissonances, Verso, Arpa ou encore Traction-Brabant. En 2013, son recueil En perte impure, illustré par Laure Chapalain, a paru aux éditions Le Citron Gare. Fin 2018, Qu’en moi Tokyo s’anonyme, son second recueil, préfacé par Patrick Autréaux, est publié aux éditions Abordo.
Exposition ouverte du 19 mai au 10 juin, vendredi, samedi et dimanche de 14 heures à 18 heures (café gourmand le dimanche de 14 heures à 16 heures), ou du lundi au jeudi sur rendez-vous au 06 88 74 34 66.
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