Espalion. Le club de l’IIC livre une prestation remarquable

  • Petite pause « fofolle » devant l’espace multiculturel du Nayrac entre deux représentations.
    Petite pause « fofolle » devant l’espace multiculturel du Nayrac entre deux représentations.
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CORRESPONDANT

Le club théâtre de l’IIC à l’espace multiculturel du Nayrac : deux petits tours… et puis revient !

On pourrait parler de théâtre éphémère puisque les élèves du club théâtre de l’IIC se bornent à deux représentations par an : l’une l’après-midi pour les scolaires, l’autre en soirée pour le public. Ce serait oublier un peu vite que la production de mai s’engage dès la rentrée de septembre sous la houlette éclairée d’Olivier Royer, Delphine Boudou-Ethuin et Martine Chauchard, à raison d’une heure et demie par semaine. Si l’on ajoute que le club présentait cette année sa vingt et unième "saison", on peut parler d’éphémère… qui dure ! En choisissant de se produire depuis deux ans à l’espace multiculturel du Nayrac, le club a découvert un petit lit douillet qu’il n’est pas prêt d’abandonner. Outre la modernité de la salle, remarquable outil, il découvre la chaleur humaine d’un accueil sans faille, illustré par la disponibilité de Jean-Paul Turlan, maire, ou d’Éric Orsal, conseiller municipal, disponibles et attentifs au confort des "artistes". Un vrai bonheur !

Entre comédie et tragédie

Les quinze acteurs, qui avaient l’an dernier donné dans le léger avec "Le prénom", s’attaquaient cette année au "Repas des fauves" de Vahé Katcha en ramenant les spectateurs au temps douloureux de l’Occupation. La fête d’anniversaire de Victor et de ses six amis vire au drame lorsque le commandant SS exige deux otages pour suppléer les coupables en fuite d’un attentat qui a laissé deux officiers allemands sur le carreau. Et, cerise sur le gâteau (d’anniversaire !), l’officier demande aux sept personnages de désigner eux-mêmes les deux otages.

Entre comédie et tragédie commence une douloureuse exploration de l’âme humaine qui révèle tour à tour héroïsme, duplicité, compromission, arrangements douteux… Si l’arrestation du coupable donnera à la pièce un "happy end", les amitiés initiales ont pris un rude coup !

L’intérêt des scolaires et du public et leurs applaudissements nourris ont montré que les acteurs, élèves de terminale à la quatrième, ont parfaitement joué leurs rôles. "Le club théâtre et l’oralité font partie intégrante du projet pédagogique de l’établissement", avait prévenu Mathieu Baldit, directeur, dans son mot de présentation et de remerciement.

Théâtre éphémère ? Certainement pas !

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