Football : bouquet final pour Rodez à Paul-Lignon
Pour leur dernière rencontre, les Ruthénois champions de National et promus en L2 ont vécu une soirée idyllique, vendredi soir au stade Paul-Lignon où ils ont battu Lyon -Duchère (5-1).
ExtRAFordinaire ! Qu- elle émotion ! Autant le parcours des Aveyronnais cette saison a été à ce point écrasant, magistral, démentiel, phénoménal que les célébrations pour l’officialisation de la montée en Ligue 2 le 11 avril dernier, et encore davantage pour le titre - historique - de champion de National trois semaines plus tard, en ont sûrement laissé plus d’un sur leur fin ; autant vendredi soir, quelle émotion !
Doublé et « Coup’» de fin
Et ce malgré la pluie qui n’a cessé qu’une fois la partie terminée, au moment où le matériel nécessaire à la cérémonie de remise du trophée de champion a été apposé sur la pelouse. Comme un symbole. Une pelouse ayant donc vécu. Puisque c’était la der des ders pour elle vendredi, avant une mise aux normes du stade Paul-Lignon et son remplacement par une hybride. Et pour l’ultime fois où elle aura été foulée, elle aura vu sacrément trembler les filets. Cinq buts côté ruthénois, pour un succès (5-1) devant Lyon-Duchère qui serait resté anecdotique s’il n’avait pas, d’abord appuyé encore la folle série des Aveyronnais (13 matches sans revers de rang dont 11 succès, pour 76 points au final et 23 victoires en tout !), et mis, surtout, sur le devant de la scène un des anciens de l’équipe, le Sévéragais Loïc Coupin. Très peu utilisé cette saison et muet jusque-là, il a planté un doublé - comme Tertereau d’ailleurs -, d’abord sur une offrande de Guerbert (32e) puis lors d’un face-à-face avec le portier (70e), synonyme… d’adieu ! « Le coach m’a dit hier (jeudi), qu’il ne souhaitait pas me conserver », a réagi l’attaquant de 28 ans au club depuis neuf ans, une fois douché et ses larmes séchées.
Plus tôt sur le terrain, ses coéquipiers - dont certains, notamment en prêt, ont probablement dit également au revoir aux aficionados du Raf - avaient fêté « Coup’» (son surnom) comme il se doit, le portant même en triomphe alors qu’ils se trouvaient tous sous la bannière de champions, lors du protocole de fin.
Communion
Une cérémonie réalisée à même la pelouse, avec les supporters massés tout autour de leurs héros. De quoi là aussi en prendre plein les yeux et en garder dans la tête pour bien des années. Le champagne était évidemment de la partie pour l’arrosage traditionnel une fois médailles et coupe distribuées, les confettis en or donnant à l’instant une allure grandiose.
La communion tant attendue allait ensuite venir, supporters, petits et grands, se mêlant aux joueurs dans un magnifique moment de partage sans filtre, avant une soirée endiablée à la salle des fêtes.
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