Villefranche-de-Panat. L’optimisme est de saison au camping de Saint-Etienne

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  • Franck Dupont espère conclure la saison, sa dernière, en beauté.
    Franck Dupont espère conclure la saison, sa dernière, en beauté.
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CORRESPONDANT

Au bord du lac de Villefranche-de-Panat, le camping de Saint-Etienne accueille ses hôtes dans un cadre verdoyant et paisible, doté de 12 résidentiels, de bungalows, et d’emplacements nus. L’endroit est beau. Si on y prête une oreille attentive, on y entend même le silence. Et si on ouvre bien grands les yeux, on y voit sa joie. Parce que les vacances, c’est fait pour être heureux, à défaut de mieux. Et que le bonheur est à consommer sur place, dans l’herbe et la lumière, ici. Les réservations s’annoncent bien, selon Franck Dupont, le responsable du lieu. "Elles seront meilleures que l’an passé. Je le sens, se réjouit-il, même si l’on doit tout aux conditions météorologiques. J’ai moins l’angoisse. Des Hollandais, des gens du Nord, de la Côte d’Azur, du Tarn, de l’Hérault, ont réservé. Et c’est déjà complet pour la concentration de deux chevaux, le triathlon des 25 et 26 août prochain…" Donc, cette petite entreprise ne connaît pas la crise ? "Si, lance Franck Dupont, hélas. Malgré des tarifs accessibles, les gens marchandent tout, regardent à tout. Ils marchent à côté de leurs pompes. L’époque inquiète." Le village est à 1 km du camping, que l’on rejoint par un chemin piétonnier. Séjours originaux en tipis, en tente bivouac, et en "tithome". Mais c’est quoi un "tithome" ? Ça se mange, ça se guérit, ça se déclare au fisc ? Le "tithome", c’est un compromis entre le bungalow toilé et le mobile-home. Il offre le confort du mobile-home dans la partie nuit et le plaisir du camping avec la cuisine en terrasse en bois toilée. Et puis, on le sait, la paix est aujourd’hui dans le compromis. Le compromis, il faut donc faire avec ! Malgré un optimisme affiché pour la saison qui s’approche pleine de clartés estivales, Franck Dupont, après 7 années d’efforts soutenus, souhaite passer la main. Il vient de mettre son domaine en vente. Fatiguée, son épouse, a décroché. Elle va mieux. Mais il faut être costaud pour affronter, au boulot, les humeurs d’un été, même au bord de l’eau. "Je cherche un investisseur. Il faut accroître le locatif. J’ai beaucoup investi. Je ne peux plus engager de fonds. Je vends." Le camping est pourtant doté d’une immense piscine de 192 hectares : le lac.

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