Quand Aveyron rime avec accordéon (5/7) : Emilie Marzilli, la nouvelle arrivée

Bon d’accord, elle n’est pas née dans le département... Elle n’en est même pas originaire. Mais si elle a vu le jour à Rive-de-Gier, près de Saint-Étienne, dans la Loire, et si elle a grandi près du massif du Pilat, Emilie Marzilli a posé sa valise et son accordéon à Rodez en 2012. Pour répondre à une annonce du Conservatoire à rayonnement départemental.

Depuis, elle a pris la nationalité aveyronnaise ! « J’ai regardé sur une carte, j’ai branché mon GPS et j’ai pris la route », s’amuse l’intéressée, avec un grand sourire. Très investie dans sa mission d’enseignante (sur les antennes du CRDA de Sévérac-le-Château et du Grand Rodez, ainsi que dans les orchestres à l’école de Lioujas et de Gourgan Rodez), elle revêt « avec beaucoup de plaisir »
la tenue de musicienne : « Ma passion première, c’est la scène, la musique, le partage ».

Venue «complètement par hasard » à l’accordéon à l’âge de 7 ans, l’artiste ruthénoise, qui soufflera ses 35 bougies le 29 juillet, fait partie de plusieurs formations avec lesquelles elle se produit un peu partout en France : en duo en compagnie d’une violoncelliste (musiques de l’Est et tango argentin) ou bien en quatuor (répertoire plus large).