Quand Aveyron rime avec accordéon (7/7) : Sandrine Tarayre, le retour aux racines

  • Sandrine Tarayre, l'accordéon en toute simplicité.
    Sandrine Tarayre, l'accordéon en toute simplicité. Repro CP
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Centre Presse Aveyron

Septième et dernier volet de notre série consacrée à quelques accordéonistes aveyronnais, celle qui a fait de la télé, accompagné Pierre Vassiliu, avant de trouver son bonheur en Corrèze, dans les galas et les fêtes de village. Tout simplement.

Sur le volume 4 du 33 tours des « Petits prodiges de l’accordéon » (édition 1990), figurent deux Aveyronnais : Lionel Suarez (avec des cheveux !) et Sandrine Tarayre. « Avant de tracer des trajectoires un peu différentes, nous avons passé beaucoup de temps ensemble », reconnaît celle qui est née à Rodez  le 30 décembre 1974 mais dont les racines familiales ont puisé leurs forces à Rieupeyroux. Son père vit d’ailleurs toujours dans la capitale du Ségala, tandis qu’elle est installée à Objat, près de Brive, en Corrèze. Sandrine Tarayre et Lionel Suarez ont donc eu le même professeur (François Acéti), ont été élèves au sein de Rodez accordéon et ont fait
leurs premières télés main dans la main : Studio Gabriel avec Michel Drucker, Sacrée soirée avec Jean-Pierre Foucault, Stars 80 ou La chance aux chansons avec Pascal Sevran. « Je regrette cette période et ces émissions », souligne-t-elle.

Après avoir accompagné Pierre Vassilu, elle a volé de ses propres ailes. Seule, lors de festivals ou de galas - « J’aime beaucoup ! », lance  la Rieupeyrousaine - , ou bien avec son orchestre pour des bals, des animations, des thés dansants, des fêtes de villages... Elle trouve même le temps de donner des cours et de sortir quelques disques...      

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