Après un an de fonctionnement, le marché au cadran de Baraqueville donne entière satisfaction
La SAS Cadran Ségali, gestionnaire du marché hebdomadaire organisé à Baraqueville, à l'espace Raymond-Lacombe, a invité, lundi 20 mai, la députée Anne Blanc et les élus des 23 communes du Pays Ségali afin de leur faire part du bilan de la première année de fonctionnement.
Avant d'ouvrir les portes de l'espace Raymond-Lacombe, à Baraqueville, à ce nouveau marché au cadran, les élus du Pays Ségali prenaient le pari de donner un second souffle à un rendez-vous hebdomadaire en perte de vitesse.
Un an après - le premier marché s'est déroulé le 9 avril 2008 -, le pari a été largement relevé. Des aménagements ont été réalisés à hauteur de 250 000 € (subventionnés par la Région et la DETR pour un total de 99 960 €) et la gestion a été confiée à la SAS Cadran Ségali présidée par Vincent Albouy. Lundi 20 mai, cette dernière a invité la députée Anne Blanc et les élus communautaires des vingt-trois communes afin, à la fois, de leur montrer le bon fonctionnement du marché et de dresser un premier bilan qui s'avère "satisfaisant" comme l'a mis en exergue Vincent Albouy.
"Actuellement, nous sommes le seul marché de ce type en France à afficher un solde positif, a avancé le président. En un an, 7 600 animaux sont passés devant les acheteurs avec un taux de vente de 98 %. La fréquentation est linéaire. Nous n'avons pas constaté de pic très haut, pas plus que de chute spectaculaire. En moyenne, 150 bêtes sont présentes tous les lundis."
Le marché compte 500 adhérents
Dans le détail, les chiffres sont en progression, comparés au marché traditionnel. "Il y avait péniblement 30 veaux gras tous les quinze jours ; aujourd'hui, il y en a 80 par semaine, et même 90 depuis le début de l'année. Pour les petits veaux, nous sommes passés de 25 à 40. Quant aux vaches - un marché qui n'existait pas auparavant -, nous sommes à une moyenne de 30 par marché." D'autant qu'au vu des installations, il est possible "d'accueillir le double d'animaux par semaine". Ce qui ne serait pas pour déplaire aux 500 adhérents. "Le marché au cadran est une véritable aubaine pour dynamiser le territoire. Nous avons certes perdu des éleveurs en cours de route car le système ne leur convenait pas, mais, d'un autre côté, ceux qui étaient réservés au début sont devenus des clients fidèles", a constaté Vincent Albouy. Qui est conscient, avec l'équipe de la SAS Cadran Ségali, que des améliorations seront indispensables pour tirer le marché au cadran encore plus vers le haut.
Ouvrir la vente par vidéo ?
C'est le cas, par exemple, pour les broutards. Visiblement, les acheteurs souhaitent davantage d'apport. "Il faut peut-être ouvrir d'autres possibilités comme la vente par vidéo qui permet de négocier un nombre plus important d'animaux sans avoir à les déplacer. Nous sommes ouverts à toutes les propositions." La visite pour les élus - ce sont eux qui détiennent les cordons de la bourse en matière d'infrastructures - était également l'occasion de mettre le doigt sur la nécessité de revoir l'accueil des éleveurs qui restent sur place. "Le marché au cadran est pérennisé mais une réflexion a été lancée afin de savoir, dans deux ans, comment et surtout où il se poursuivra. L'espace Raymond-Lacombe est très demandé en termes d'animations et, à chaque fois, cela demande pas mal de manutention. Plusieurs options s'offrent aux élus."
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