Olympiade des métiers : deux Rignacois reçus à L’Élysée

"Deux élèves du lycée de Rignac reçus au Palais de l’Élysée par le président de la République dans le cadre des Olympiades des métiers, c’est un honneur pour l’établissement". Ainsi s’est exprimée la directrice Anne-Marie Prunier, appuyée par Jean-Marc Volpelier, l’enseignant responsable de la filière aménagements paysagers. Et oui, les champions de France Baptiste Fabre et Louis Solignac ont été accueillis avec les représentants des cinquante-deux autres métiers qui composent ces Olympiades par Emmanuel Macron qui, après des mots de bienvenue et d’encouragements leurs a avoué "être conscient de leurs compétences et qu’ils représentaient l’avenir de la France".

À leur retour, Baptiste et Louis, encore sous le charme de ce cérémonial qui leur a permis de côtoyer autant de ministres et autres personnalités n’ont pas trouvé de mots pour expliquer leur joie et leur fierté d’avoir connu un si bel événement : "C’est une belle récompense", se sont-ils contentés de dire.

Une finale planétaire

Loin d’eux l’idée de négliger ce passage sur la route du rendez-vous mondial de la Russie. Mais, ils sont tournés vers cette finale planétaire de Kazan. La route qui mène vers la ville russe du 21 au 28 août est loin d’être un long fleuve tranquille. Obligés après leur titre de passer par une semaine de confirmation du 4 au 8 février à La Roche-sur-Yon, ils ont effectué du 25 février au 2 mars une semaine de préparation physique et mentale à Bourges, du 25 au 30 mars un entraînement technique à Angers, le pôle national d’excellence. En ce moment, ils sont à Angers jusqu’au 24 mai, ils y retourneront du 7 au 21 juin. Encore une semaine de préparation physique et mentale au Temple-sur-Lot (47) du 29 juin au 6 juillet. Entre-temps, c’est une fois par semaine dans une salle des sports de Rodez des exercices cardiovasculaires, de musculations, d’étirements. Et tous les week-ends possibles, ils s’entraînent au lycée : "On cherche à améliorer la technique et la rapidité d’exécution" a conclu Jean-Marc Volpelier. C’est ça être champion !