Baraqueville. La députée Anne Blanc et les élus en visite au marché au cadran

Accueillie par les responsables du marché au cadran de Baraqueville et des élus de la communauté de communes du Pays Ségali, Anne Blanc a pu apprécier la dynamique du service mis à la disposition des éleveurs et des marchands et s’informer sur son efficacité. Après une première année de fonctionnement, 7 600 bêtes sont passées sur le marché avec un taux de vente de 98 % et en moyenne 150 animaux présents tous les lundis.

Aujourd’hui, on ne dénombre pas moins de 90 veaux gras, 40 petits veaux et une moyenne de 30 vaches par marché. Fort de ses 500 adhérents et d’une logistique efficace, tous les lundis, de nouveaux éleveurs sont accueillis.

Principes majeurs du marché au cadran

À aucun moment, les bêtes n’appartiennent au marché, l’éleveur reste maître de la vente de ses animaux, il a pour cela à sa disposition un système informatique et la voix de la chef des ventes qui stimule la transaction, ce qui, pour chaque animal, permet la négociation directe avec tous les acheteurs, contrairement à la vente en ferme ou la négociation se fait avec un seul acheteur et sur les marchés traditionnels, la négociation se fait un marchand après l’autre.

L’anonymat, un des atouts de ce mode de fonctionnement, permet une meilleure équité dans les enchères.

Ainsi de plus en plus d’éleveurs font confiance au système, déposent leurs animaux et ne restent pas pour la vente, soit donnent des consignes à la chef des ventes, soit ils vendent au meilleur offrant. Le paiement est immédiat et garanti pour tout ce qui se vend en vif et sous huit jours pour tout ce qui se vend en carcasse.

À la fin du marché, des cotations sont établies et sont disponibles pour tous les éleveurs.

Bien sûr, des efforts restent à faire pour améliorer le marché. Par exemple pour ce qui est des broutards, pour lesquels les acheteurs, souhaitent davantage d’apport, il faut peut-être ouvrir d’autres possibilités, tel que, comme pratiqué sur d’autres marchés au cadran la vente par vidéo qui permet de vendre un nombre plus important d’animaux sans avoir à les déplacer.

Les responsables du marché sont ouverts à toute proposition qui pourrait faciliter l’accès au marché pour ceux qui ne le fréquentent pas actuellement.

Anne Blanc a pris acte de ce premier bilan et constaté que Baraqueville est en train de devenir une étape incontournable pour les éleveurs bovins.