Rodez. Philippe Meyer conte son histoire radiophonique sur la scène du lucernaire
Homme de radio et de théâtre, l’Aveyronnais d’adoption se produit au Lucernaire, à Paris. En musique, au son de l’accordéon, il met en scène ses rencontres professionnelles et personnelles, témoignages de plusieurs décennies radiophoniques.
La voix de Philippe Meyer a bercé et berce encore des millions d’auditeurs de Radio France. Dès 1983, il officie sur les ondes de France Inter pour une émission satirique, "Téléscopages", après un détour par le service culture de L’Express, puis avec "La Prochaine fois je vous le chanterai" ou encore "L’Esprit public".
Mais, depuis peu, on peut l’entendre et le voir sur les planches du théâtre du Lucernaire (Paris, 6e), où le journaliste, auteur et interprète joue son spectacle "Ma radio, histoire amoureuse", mis en scène par Benoit Carré. Bien connu en Aveyron, où il préside l’association pour la renaissance du Vieux Palais à Espalion, Philippe Meyer retrace son parcours radiophonique entre rencontres professionnelles et personnelles, soit plus de 35 années mises en musique par Jean-Claude Laudat, accordéoniste, avec qui il se produit.
"C’est un travail de conteur plutôt que celui de showman, souligne Philippe Meyer. Mais j’ai écrit ce spectacle un peu par hasard. Et très sincèrement, je pensais simplement me produire deux ou trois fois au Lucernaire. Puis on a rajouté des dates. Et la salle est toujours comble." Dans un deuxième temps, Philippe Meyer précise : "Ce spectacle est né un peu par hasard. à Pau, lors du festival “Les Idées mènent le monde”, on m’a demandé de revenir sur mes années passées à la radio."
Poussé par des amis, "et notamment Titouan Lamazou qui m’a encouragé à en faire un spectacle", glisse Philippe Meyer, le journaliste se produit d’abord sur la péniche d’un ami. Les directeurs de théâtres parisiens se sont intéressés à sa prestation. "Finalement, c’est l’occasion qui s’est présentée à moi", résume-t-il.
La dernière représentation aura lieu samedi 1er juin et pour autant, l’acteur ne boude pas son plaisir de retracer ces 35 années passées sur les ondes des stations du service public : "Ces années n’ont été que du bonheur. Et lorsque je vois ce qu’est devenu le service public, je me réjouis d’avoir connu cette période. Nous n’étions pas pris par cette dictature de l’audience. Quand j’ai proposé mes émissions, les directeurs d’antennes pensaient que ça ne marcherait pas. Ils m’ont en revanche demandé si j’y croyais. J’ai simplement dit oui. L’aventure était lancée."
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