Centrès. Les Caminaïres par les ravins du Viaur

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CORRESPONDANT

Le ciel de ce dimanche de mai n’avait rien d’engageant et laissait augurer quelques averses dans la journée. Pas de quoi arrêter les Caminaïres de Centrès, partis affronter les ravins du Viaur, au départ de Fonbonne.

Après une descente vertigineuse par un large chemin qui garde dans ses schistes la trace des roues ferrées des antiques charrettes, ce fut le hameau de Soulages, qui porte l’ineffaçable souvenir de la légende d’Antonin, éternel insoumis et coureur des bois.

Une fois traversée la passerelle en fer plusieurs fois emportée autrefois par les caprices du Viaur, ce fut la longue montée vers le plateau de Frons jusqu’à la Vialette. À peine les marcheurs avaient-ils atteint le sommet, qu’ils replongeaient sur la rivière par la pittoresque vallée du Congorbes, lieu romantique encombré d’énormes rochers, avec son moulin en ruines et son four restauré.

Après avoir passé Sabin et la Fabrie, le chemin redescendait en pente douce vers Versailles, où attendaient apéritifs et sacs de victuailles. Pas de château royal, contrairement à son homonyme de l’Île de France, mais un pré aménagé au bord de la rivière, doté d’une halle, d’un barbecue en pierre et de tables disséminées sur le terrain, où chacun s’installa à sa guise près du Viaur qui bruissait doucement. Les sacs refermés, il ne restait plus qu’à gravir l’étroit sentier qui serpentait dans le bois jusqu’à Tayac et regagner Fonbonne.

La pluie avait attendu la fin du voyage pour ne pas gâcher cette belle journée d’effort et d’amitié.

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