Un petit air d’Argentine lors de la transhumance de passage à Bozouls

  • La famille Puech Joulia, l’éleveur argentin et le maire auprès d’un beau spécimen.
    La famille Puech Joulia, l’éleveur argentin et le maire auprès d’un beau spécimen.
Publié le
CORRESPONDANT

À la fin du mois de mai, une journée de fête séduit les habitants et les résidents des Caselles.

Samedi 25 mai, le troupeau de vaches aubracs de Puech-Joulia est arrivé en fin de matinée dans le village et s’est dirigé sur une aire enherbée située à l’arrière de la maison d’accueil des Caselles. Toutes décorées de fleurs aux couleurs nationales et d’Argentine, clin d’œil à la famille Marcenac. Une pause méritée pour ces vaches qui ont pu brouter l’herbe et se rafraîchir auprès des bacs d’eau installés pour l’occasion. La 72e montée à l’estive commencée par le père de Christian Puech et, pour la quatrième fois par l’éleveur argentin Roberto Marcenac, dont les ancêtres étaient aveyronnais, a fait le déplacement avec son épouse. "C’est un merveilleux moment de plaisir et de fête que j’apprécie" précise-t-il. D’ailleurs Roberto, admiratif de cette race aubrac, en a introduit quelques-unes dans son troupeau, près de Pigüé. Pirrou Berthier, 90 ans, oncle de l’ancien propriétaire Puech-Joulia du Fijaguet a tenu à être présent.

Cette journée, qui connaît un engouement grandissant, a attiré une blogueuse d’Itinera Magica qui a découvert la région avec enchantement et écrit : "C’est un territoire profondément authentique où les hommes et les femmes fiers de leur tradition s’inscrivent dans une nature grandiose et préservée ; je ne voulais pas manquer cette transhumance de laquelle je rapporterai de nombreux clichés" confirme-t-elle. Chanteurs et musiciens étaient fidèles au rendez-vous pour interpréter un florilège des plus belles chansons du pays devant un public conquis. En début d’après-midi, le troupeau s’est dirigé au-dessus de Salgues, afin d’y passer la nuit (40 km parcourus), les petits veaux sont amenés par camion pour la tétée. Le lendemain, à nouveau, les bénévoles, près de 80 qui se relaient, repositionnent les décorations pour les derniers 22 km qui restent à parcourir jusqu’aux estives d’Aubrac.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?