Espalion. Le troupeau de la famille Rames fait le buzz en ville

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  • Dimanche matin, c’était  un réveil au son des sonnailles pour les Espalionnais.
    Dimanche matin, c’était un réveil au son des sonnailles pour les Espalionnais.
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CORRESPONDANT

C’est à pied, comme le veut la tradition, que ce troupeau part rejoindre les estives du plateau d’Aubrac.

Dimanche, c’était le grand jour pour les belles Aubrac du Gaec de la Tieule. Le jour d’une longue marche, pour les hommes et les vaches pour retrouver les grands espaces du plateau de l’Aubrac. Une tradition ancestrale née d’une nécessité économique sur cette exploitation et toujours dans l’ordre des choses chaque année, à la fin mai.

Tôt dans la nuit, aidés par quelques voisins et amis éleveurs, Dominique et son père Gabriel ont réveillé le troupeau endormi à l’étable. Après une dernière tête pour les petits veaux, bouquet de houx, fleurs colorées, rubans, drapeaux, écusson à l’effigie de l’élevage, sans oublier les sonnailles, chacun s’est affairé à la décoration de chaque vache.

Après un solide casse-croûte, départ vers 6 heures pour parcourir les 35 km qui séparent la ferme au pied de la butte de Calmont-d’Olt de la montagne de Puech-Crémat-Bas, à la limite de l’Aveyron et de la Lozère. Inutile de dire que le troupeau, largement escorté par les amis souhaitant s’offrir une belle randonnée, n’est pas passé inaperçu sur le boulevard. Bon nombre d’Espalionnais avaient ainsi fait fi de l’heure matinale pour assister au spectacle de ce défilé derrière la "meneuse".

Ensuite, première halte à la fontaine de Saint-Côme, avant d’attaquer la rude montée vers Salgues et rejoindre la place du village d’Aubrac, où le troupeau a eu l’honneur du speaker et des photographes.

Le troupeau a ensuite été rejoint par les veaux montés en camion, pour parcourir les 7 à 8 km qui jusqu’à l’herbe fraîche des estives. Pour cinq mois au grand air.

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