Laissac-Sévérac l'Église. Mme de La Robertie a présidé l’Association des membres de l’Ordre National du Mérite

  • Des partenariats ont été signés avec les services de l’Éducation Nationale et d’incendie et de secours.
    Des partenariats ont été signés avec les services de l’Éducation Nationale et d’incendie et de secours.
Publié le
CORRESPONDANT

Dernièrement, l’assemblée générale de la section aveyronnaise de l’Association des membres de l’Ordre National du Mérite s’est tenue à Laissac sous la présidence de Madame de la Robertie, préfète de l’Aveyron.

Étaient également présents M, Galliard, président du Conseil Départemental ; M. Ladsous ambassadeur de France ; Mme Escoffier et M. Godfrain, anciens ministres et David Minerva, maire de Laissac qui a accueilli cette honorable assemblée. Ensuite Claude Sellier qui a succédé à M. Taussat en 2015, a rappelé que "l’association est investie du devoir d’assurer auprès de la jeunesse le transfert des valeurs dont la mission principale est l’exemple pour les jeunes mis en exergue selon la règle des 3 C : civisme, citoyenneté, civilité." Ainsi, des partenariats ont été signés avec les services de l’Éducation Nationale et d’incendie et de secours qui incitent les jeunes à œuvrer au sein de leur établissement scolaire (don du sang par exemple). Le prix de l’Éducation Citoyenne a été décerné au collège public Jean-Jaurès de Saint- Affrique pour son engagement dans la conciliation et la médiation des petits conflits par les élèves et le deuxième prix départemental a été attribué au collège public Albert-Camus de Baraqueville pour la mise en place d’un poste de tri des déchets alimentaires et tenu par les élèves volontaires. Le premier prix national a été remis aux élèves de 5e et 6e de Salles-Curan et le prix de l’engagement citoyen obtenu par les Jeunes sapeurs-pompiers (JSP). Bénévolat, devoir de reconnaissance, apport de l’association à une société qui se déshumanise étaient autant de pistes de réflexion lors de cette assemblée générale. Au terme de la réunion, Claude Sellier a rappelé : "Il y a peu de temps encore, la distinction entre le bien et le mal était claire et intouchable. Aujourd’hui, ce fondement a perdu son immunité parce que l’homme s’est donné le droit de remettre en question son passé, son histoire…" Si les nominations sont de moins en moins nombreuses, les membres de l’association se doivent de rester optimistes car comme le dit Gustave Thibon : "N’oublions pas que ce n’est pas le nombre et la longueur de ses branches mais la profondeur et la santé de ses racines qui font la vigueur d’un arbre".

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?