Laissac-Sévérac l'Église. Marabout d’ficelle est arrivé à bon port

  • De gauche à droite, les élus, Nathalie, Sébastien, Marco, Malika et Virginie
    De gauche à droite, les élus, Nathalie, Sébastien, Marco, Malika et Virginie
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CORRESPONDANT

Depuis début février 2019, la caravane Marabout d’ficelle a posé ses valises au détour des villages de la communauté des communes "Des Causses à l’Aubrac". Après moult ateliers vidéo, dessin, contes et veillées ou goûters, soit 36 animations, elle termine son périple et s’est arrêtée une dernière fois à Laissac pour le vernissage de ses travaux.

Marabout d’ficelle répond à l’appel à projet "Culture et lien social" du Conseil départemental sur notre territoire initié en 2016 avec un réel succès pour ce dispositif reconduit d’année en année. L’enjeu de ce dispositif est de mobiliser la culture comme outil d’intervention sociale et d’amélioration du vivre ensemble. La Communauté de communes a apporté son soutien à ce projet, et d’autres partenaires l’ont rejointe : centres sociaux de Laissac et St-Geniez, Familles Rurales de Séverac-d’Aveyron, Les Restos du Cœur. "Ce projet à dimension sociale est un projet culturel qui maille le territoire, invitant les habitants à se déplacer, à échanger" a indiqué Jean-Paul Peyrac. Le thème central est l’objet. C’est le point de départ, les personnes utilisent l’objet et deviennent acteurs de l’œuvre artistique. Le porteur de projet est la Scop Sirventès (Nathalie Marty, gérante) basée à Sévérac, spécialisée dans la production, la diffusion d’événements et d’artistes de culture occitane. Virginie Guignot et Marco Descalzi de Lum Films basé à St-Laurent-d’Olt filment des documentaires et des fictions et font la part belle à l’écriture et au montage. Quand à Sébastien Boscus, artiste plasticien, qui "sévit" depuis plusieurs années sur le territoire au travers des interventions dans les écoles, est l’initiateur et l’organisateur de Cap Mômes et d’autres événements culturels. À Laissac, il est le gérant de la Zac (Zone d’Activités Créatives). Enfin, Malika Verlaguet, habitant St-Laurent-d’Olt, est la conteuse d’histoires populaires.

Cette dernière a fait montre de son talent au travers de l’histoire de la boîte à souvenirs : en effet, tout au long de ces 4 derniers mois, enfants et familles avaient apporté un objet personnel pour en raconter l’histoire. Avec sa verve naturelle, son talent de conteuse, sa "voix rieuse", sa gestuelle, ses bons mots en occitan, sa présence qui a empli tout l’espace, elle a passionné un auditoire sous le charme. Elle a su captiver petits et "grands" enfants dans un silence admiratif. Françoise et Françoise, conteuses d’un soir, ont sorti bague etbougeoir de la boîte à souvenir pour en conter, elles aussi, l’histoire. Ce conte fut un moment de bonheur simple très chaleureusement applaudi par une salle comble. Après le verre de l’amitié,

chacun a pu admirer les carreaux des fenêtres qui représentaient chacun un objet apporté et dessiné en compagnie de Sébastien. À chaque fenêtre, il était possible d’écouter, à l’aide d’un "moyen improbable" l’histoire de ces objets capturée par Virginie et Marco. Cette exposition est visible jusqu’au 7 juin tous les après-midi au n° 6, avenue du Général-Forestier. Faites donc le détour, histoires simples, dépaysement garanti.

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