Gabriac. Le parc de Ceyrac se dénomme désormais parc Louis-Rozière

  • La plaque dévoilée en présence d’élus et de la famille Rozière
    La plaque dévoilée en présence d’élus et de la famille Rozière
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CORRESPONDANT

Samedi 1er juin à Ceyrac un parterre d’habitants de la commune de Gabriac s’est retrouvé autour de la famille Rozière. On comptait des élus dont Jean-Michel Lalle (président de la communauté de communes), Jean-Luc Calmelly (maire de Bozouls et conseiller départemental) ainsi que le comité de la Fnaca.

Nicolas Bessière (maire de Gabriac) a remercié l’assistance et avant de dévoiler la plaque commémorative de la dénomination du parc du village de Ceyrac, il a tenu à expliquer les raisons qui ont motivé le conseil municipal à imaginer cette cérémonie. "La première est tout naturellement liée au passé de Louis Rozière en tant que combattant d’Afrique du Nord et à notre volonté de participer au nécessaire devoir de mémoire. A l’heure des derniers grands conflits, nous avons le devoir de contribuer à faire passer le message que la paix reste toujours fragile", déclarait l’édile. C’est en octobre 1955, à l’âge de 21 ans que Louis Rozière ou plutôt Louisou quitte son village et son métier de menuisier dans l’atelier familial de Ceyrac pour accomplir son service militaire. Il sera ensuite affecté au bataillon d’infanterie en mars 1956 en Algérie et dans la nuit du 30 au 31 juillet en 1956, au poste de Sedouk, le brigadier Louis Rozière fut grièvement blessé ; soigné dans différents hôpitaux à Alger et à Paris, Louis aura sa vie brisée par le handicap qui le fera souffrir et l’empêchera d’exercer son métier de menuisier à Gabriac. Le 4 décembre 1975 Louis reçoit la croix de la valeur militaire, sept ans plus tard par décret du président de la république, le brigadier Louis Rozière était nommé chevalier de la légion d’honneur. Louis était médaillé de la croix du combattant et de la carte d’invalidité militaire. Avec le poids du handicap, Louis vivra à Ceyrac se déplaçant en tricycle, mais toujours bienveillant pour son village, il mettra à disposition son terrain attenant à la salle des fêtes permettant ainsi le bon déroulement de toutes les manifestations. Quelque temps après son décès, la famille a consenti à vendre ce terrain à la commune. La commune l’a aménagé et c’est en sa mémoire que ce terrain a été baptisé Louis Rozière. La cérémonie s’est poursuivie par le chant de la Marseillaise interprété par les enfants de l’école Léo-d’Orfer du village sous la direction de Jean-Pierre Huguet. Le verre de l’amitié a clôturé cette cérémonie.

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