Sur le pont d'Entraygues, les piétons y dansent enfin !

  • Exit les voitures sur le pont d’Entraygues.
    Exit les voitures sur le pont d’Entraygues. Repro CP
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Centre Presse

L’inauguration de la restauration du pont médiéval hier fut l’occasion d’annoncer la bonne nouvelle.

Ici à Entraygues, c’est le nouveau monde, on pratique la démarche participative et c’est une réussite collective", a glissé hier Jean-Claude Anglars, conseiller départemental Lot-Truyère, faisant allusion aux rouspétances qui ont jalonné pendant la durée des travaux de rénovation du pont datant du XIIIe siècle et surtout au vote favorable pour permettre au final à l’édifice séculaire de ne subir que de la circulation douce sur ses épaules rénovées. Piétons et cyclistes étaient d’ailleurs déjà nombreux à profiter du pont pendant les discours, ce qui en dit long sur ses vertus touristiques.

Joyau et renouveau

C’est d’ailleurs le souhait de chacun, à commencer par Bernard Boursinhac, maire d’Entraygues : " Ce pont est un maillon pour l’attractivité du territoire, symbole du renouveau d’Entraygues ", usant de l’inauguration pour assurer la promotion d’"Entraygues-la-Jolie" en annonçant le festival de musique éco-responsable Rastaf’Entray ce week-end. Chacun y est allé de son symbole et de sa métaphore, pour Jean-François Galliard, patron du Département, " ce pont représente deux mains qui se rejoignent comme ils relient les territoires et les Hommes ", la préfète Catherine Sarlandie de La Robertie y voit " les vieilles pierres qui nous recentrent à l’heure de la mondialisation, on ne peut qu’être admiratif ". Bref, des éloges fort louables à la vue du travail effectué qui a coûté un peu plus d’1,1M€ dont 60 % financés par le Département, 30 % par l’État et 10 % par la commune. Beauté et utilité ont été avancées à travers l’excellence du savoir-faire artisanal ou encore de l’éclairage. Là aussi, plus de trois heures d’ultime réunion avec l’architecte et les citoyens ont été nécessaires pour un dénouement heureux, simple et discret, mettant en valeur cette splendeur du passé qui devient " un atout pour l’avenir ", dixit la préfète.

L’attachement des Entrayols a leur joyau où passa jour pour jour, le 4 juin 1951, Monseigneur Roncalli, futur pape Jean XXIII, est tel qu’un groupe a œuvré avec passion pour narrer sa belle histoire. Un pont commercial qui a accueilli un port par le passé pour le bois, le vin et le fromage, tourné désormais vers le tourisme avec le GR465 et une vue nocturne captivante. Élus et habitants ont d’ailleurs pris leur temps hier, déambulant et se reposant sur le parapet. Et pourquoi pas, le retour de barques pour franchir la Truyère d’une rive à l’autre comme cela se faisait dans le temps, histoire d’apprécier le pont classé au monument historique en 1927. Tel est l’autre vœu formulé par le maire en tête et les élus.

En attendant, fini voitures et camions, place aux cyclistes et piétons, et comme a lancé l’une des membres de l’assistance : "Champagne !"

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