Villefranche-de-Rouergue. Les Villefranchois sont appelés à désherber la ville

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  • Les élus et les services municipaux ont présenté l’opération dans les jardinsde l’hôtel de ville.
    Les élus et les services municipaux ont présenté l’opération dans les jardinsde l’hôtel de ville. DDM
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Rendez-vous est donné par la mairie samedi 15 juin en différents endroits de la ville.

Plus la peine de penser à mettre une giclée d’un produit chimique d’une célèbre marque. C’est interdit depuis le 1er janvier 2018 pour les collectivités et depuis le début de cette année pour les particuliers. Conséquence : les herbes folles poussent le long des routes et des trottoirs. "Il faut l’accepter", soulignent les élus, expliquant qu’ils n’ont pas les moyens financiers d’embaucher autant de jardiniers que nécessaires pour remplacer les désherbants. "Il nous faudrait sept fois plus de personnel pour arriver au même résultat", indique le responsable des espaces verts municipaux. Une gageure dans le contexte d’économies actuel.

Alors que faire ? "Tout le monde doit accepter la présence de végétaux au bas de chez lui", disent les élus. "C’est bon pour la biodiversité", insistent-ils. Mais, aussi, chacun est tenu de désherber devant sa porte, le code rural étant explicite à ce sujet.

Pour sensibiliser la population au sujet, la municipalité a décidé d’organiser une matinée de désherbage citoyen, samedi 15 juin. "Une première qui s’inscrit dans la démarche zéro phyto", indiquent Laurent Tranier et Bernard Morre. "Cette journée de mobilisation s’inscrit dans les diverses actions citoyennes spontanées et initiatives de quartiers qui se développent actuellement dans la ville", soulignent aussi les élus.

L’opération du 15 juin sera encadrée par les services municipaux (espaces verts et nettoiement). Ces derniers accompagneront les citoyens dans plusieurs quartiers de la ville : Rive gauche (place de la République), de la Chartreuse (devant l’école), Pénevayre (parking 15, avenue du Belvédère), Graves (square du lotissement des Hauts-de-Graves), du Sénéchal (rond-point du lycée Beauregard) et du Tricot (parking du collège Francis-Carco). Le rendez-vous est fixé à 9 heures, chaque citoyen étant invité à se munir de son matériel de jardin : gants, sarclette, râteau. Et, comme en Aveyron, tout se termine par un repas, les citoyens désherbeurs sont invités, à la suite de leur travail, à partager un aligot-saucisse servi au Saint-Jean (un bracelet sera remis aux points de rendez-vous). Et ils devront apporter leur gobelet et leurs couverts. Logique environnementale de la journée oblige.

Le symbole des papillons

Cela aurait pu être des coccinelles. Ce sont des papillons qui ont été installés dans les jardins de l’hôtel de ville et place de la République pour promouvoir la biodiversité. Des symboles. Ils ont été fabriqués par des employés des services municipaux, à partir de matériaux de récupération, par exemple des tôles d’acier qui ne servaient plus à rien. Pendant tout l’été, ces papillons vont servir l’environnement.

 

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