Rodez : l’Estivada donne un air breton à l’Occitanie

  • Une centaine de bénévolesvont participer à l’Estivada.
    Une centaine de bénévolesvont participer à l’Estivada. JAT
Publié le
Salima Ouirni

Du 18 au 20 juillet, l’Estivada prendra des accents de Bretagne avec des artistes comme Alan Stivell.

Le festival dédié à la culture occitane, l’Estivada, se déroulera, cette année, du 18 au 20 juillet. Il mettra à l’honneur la culture bretonne pour ses similitudes avec la culture occitane. "La Bretagne a un attachement à sa culture, comme l’Occitanie. Elle a ses écoles Diwan, comme nous avons les écoles Calandreta", souligne Sarah Vidal, adjointe, en charge à la culture, à la mairie.

Cette année, l’Estivada donnera également une place particulière au théâtre, en "langue de France". Cette première rencontre des langues indigènes se déroulera sur deux jours, au théâtre du Chariot, avenue de l’Europe.

Du côté de la grande scène, c’est Alan Stivel qui se produira jeudi 18 juillet, avec de nombreux artistes bretons et occitans. Il mettra à coup sûr le feu à l’Estivada avec sa fameuse harpe électrique et ses chansons cultes comme Tri Martolod.

Associations ruthénoises et clubs de sport en soutien

Goulamas’k, Mauresca et Mask Ha Gazh, trois groupes qui fêteront leurs 20 ans, travailleront à un projet commun. La création clôturera le festival.

Vendredi 19 juillet, les Occitans seront également à l’honneur avec Du Bartas, la Beluga ou Almerge… trois autres groupes qui feront danser les festivaliers, jusqu’au bout de la nuit.

D’ici là, le festival se prépare au quotidien. Hier, Monique Bultel-Herment, élue à la Région et première adjointe au maire, Sarah Vidal et Francis Fournié, adjoint, ont accueilli les bénévoles et les partenaires.

Cette année encore, ce sont les bénévoles, issus des associations ruthénoises et des clubs de sport qui vont mettre la main à la pâte.

"Je remercie aussi les agents de la Ville, et la centaine de bénévoles qui travaillent, comme une grande famille, dans la bonne humeur pour le festival", a souligné Francis Fournié.

Le Festival occitan, fondé en 1995, a souvent changé de forme et de gouvernance. Depuis trois ans, il est en régie directe.

Une scène installée dans le jardin public

Une gouvernance qui permet des économies, mais qui n’est pas la plus simple à mettre en place. "Le pari était ô combien risqué, mais le challenge a été relevé. L’Estivada reste un festival gratuit, mais qui ne cède en rien à la qualité. C’est donc avec plaisir que nous répondrons à la sollicitation de la demande de la subvention", a déclaré fièrement Monique Bultel-Herment, en sa qualité d’élue au conseil régional.

En parallèle, à la grande scène, "c’est une vingtaine de propositions artistiques qui est programmée, dans différents lieux de la ville", souligne Sarah Vidal.

Rendez-vous est donné sur la scène installée dans le jardin public, à la MJC, aux archives départementales et au cinéma CGR.

À noter que la mairie offrira aux artistes la possibilité de travailler en résidence, notamment avec le Club. "C’est un choix politique affirmé de soutenir la création artistique du territoire occitan, d’aider les jeunes artistes émergents de la scène Oc", ont ajouté les élus.

En attendant l’Estivada, de nombreuses animations sont proposées actuellement aux Ruthénois.

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