Salles-Curan. Les moniteurs guides de pêche sont en formation à l’école de pêche de l’Aveyron

  • Apprendre pour initier les autres, c’est le but de la formation des futurs guides de pêche qui va durer une semaine.
    Apprendre pour initier les autres, c’est le but de la formation des futurs guides de pêche qui va durer une semaine.
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CORRESPONDANT

Sur les eaux calme du lac de Pareloup un bateau jaune glisse lentement. Sur la coque, écrit en gros caractères noirs on lit "École de pêche de l’Aveyron". Trois hommes trempent le fil, le ramènent en moulinant, le lancent à nouveau plusieurs fois et enfin, une canne se courbe et le pêcheur ramène une belle perche, un brochet ou un sandre. Après l’avoir étudié, mesuré, pesé, il le remet à l’eau. C’est Nicolas Costes, responsable formateur à la Fédération de pêche de l’Aveyron qui initie ses élèves moniteurs afin qu’ils encadrent un jour des groupes d’apprentis pêcheurs. Pas un bruit, pas un cri, la pêche est un sport calme et apaisant.

En ce début juin, ils sont 14 futurs moniteurs guides de pêche venus de toute la région d’Occitanie à suivre un stage de théorie et de technique pour la pêche au carnassier. Ils sont encadrés par les intervenants Gaël Even, Sylvain Garza, Arnaud Mahut et Jean-Michel Bauguil.

Leur rôle tout au long de l’année sera d’initier les adultes qui veulent découvrir la pêche ou les nouvelles techniques mais aussi les enfants dans le cadre scolaire ; on leur apprendra à connaître le milieu aquatique, le respect des poissons et de leur environnement, les notions de sécurité, le marnage de l’eau, l’utilisation du matériel. L’école fédérale de l’Aveyron fonctionne tous les mercredis et tous les week-ends. Elle reçoit environ 4 000 enfants par an, curieux de faire comme leurs parents ou grands-parents et surtout patients, car il faut être minutieux, savoir attendre et bien étudier la situation pour avoir la satisfaction d’attraper un poisson que l’on gardera peut-être pour le faire cuire, ou que l’on remettra à l’eau après avoir pris une photo.

L’école qui travaille en partenariat avec le Syndicat du Bassin-versant du Viaur (gestion qualitative et quantitative des eaux), emploie quatre animateurs à temps complet et un saisonnier. Elle connaît sa période de grosses activités en mai et juin.

Depuis plusieurs années, elle a son chalet école au Charrouzech, au bout d’un petit chemin qui mène au bord de l’eau.

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