Bosch Rodez : la direction confirme que l'accord de transition a permis de sauver 700 emplois

  • L'avenir du site Bosch de Rodez reste très incertain.
    L'avenir du site Bosch de Rodez reste très incertain. Archives CPA
Publié le , mis à jour
J.B.

Les syndicats Sud et CFE-CGC, signataires de l'accord de transition, rappellent l'urgence de la situation et les lourdes menaces qui pèsent sur le site de Bosch Rodez.

En raison de la dégradation "plus importante que prévu du marché du diesel mondial", les syndicats signataires CFE-CGC et Sud ont provoqué, ce mardi 11 juin, une réunion de suivi de l'accord de transition, afin "d'en assurer le respect de ses termes".

Intéressement 2019 :  
L'impact sur la prime d'intéressement avait été évalué par la direction à plus de 900 €. Les organisations syndicales ont demandé et obtenu le respect de l'accord avec un montant de 606 € pour l'année 2019, sur l'intéressement qui sera versé en mars 2020.

Activité partielle :
La direction a présenté des simulations sur la perte de salaire qui confirment les estimations entre 0,8 % et 1 % de perte du salaire net par journée d'activité partielle. À la suite de quelques questionnements des représentants syndicaux sur la méthode de calcul, le DRH de Bosch France, Dominique Olivier s'est engagé à revenir vers les représentants du personnel début juillet.

L'avenir du site :
Concernant l'avenir du site, la direction a renvoyé les participants à la réunion du 26 juin avec la direction générale du groupe, en Allemagne, durant laquelle "toutes les organisations syndicales du site pourront échanger et appuyer la volonté de pérenniser l'emploi sur le site".
À l’issue de cette réunion, une nouvelle réunion de suivi de l'accord sur "les mesures compensatrices que nous appelons de tout notre poids à être industrielles" se déroulera avec la direction nationale. "La direction a encore confirmé que dans l'état actuel de la situation économique de la division PS, sans accord de transition, nous subirions un plan de sauvegarde de l'emploi de 700 personnes."

Demande d'entrevue avec Édouard Philippe :
Le 6 juin dernier, les syndicats Sud et CFE-CGC ont demandé une audience auprès du Premier ministre, Édouard Philippe, en visite à Albi ces 13 et 14 juin, afin de lui rappeler "les engagements du ministère de l'Économie, sur l'attribution de la vignette Crit'Air1, pour les nouveaux diesel."
 

Déjà 200 emplois de trop,
400 autres menacés

Dans un courrier adressé à la préfète de l'Aveyron, les représentants de Sud et CFE-CGC soulignent que "déjà en 2019, le sureffectif estimé pour notre usine s'élève à plus de 200 personnes", ce qui se traduit par un à deux jours d'arrêt de production par semaine, soit 60 à 80 jours d'inactivité en 2019.
Et de préciser l'urgence de la situation : "Cette année, va être cruciale pour l'avenir de notre site. Sans nouveaux projets industriels actés rapidement, nous voyons accroître une menace de suppressions de 400 emplois minimum, laissant profiler à court terme la fermeture de notre site."

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