L'association "Le Valadier" en piste pour sauvegarder la mémoire de l'ancienne discothèque
Après de nombreuses semaines de réunions, de mises au point, de discussions, et grâce à l'impulsion d'un noyau dur d'anciens employés aveyronnais ou tarnais de la discothèque de Sauveterre-de-Rouergue, l'association "Le Valadier" vient de voir le jour.
Cette dernière a plusieurs missions : sauvegarder la mémoire du "Valadier", faire revivre les années de la boîte de nuit et tisser des liens entre membres intergénérationnels.
Un rendez-vous musical est programmé samedi 29 juin, sur les pistes du Rétro, à Baraqueville.
La discothèque "Le Valadier", située dans la vallée à mi-chemin entre Sauveterre-de-Rouergue et Naucelle, a fermé ses portes en octobre 2001, mais elle est toujours bien présente dans les mémoires, à la fois, de ses anciens employés (aveyronnais et tarnais) et de ses anciens clients. Pour preuve, le "succès" rencontré par la soirée blanche du Valadier organisée en juin 2018 à la salle des fêtes de Lax, à Baraqueville, par le personnel et le comité des fêtes de Lax.
Ne pas perdre le rythme
Partant de là, et alors que d'autres rendez-vous avaient déjà attiré bon nombre de fidèles (en 2011, au Garric, dans le Tarn ; deux ans plus tard et en 2016 au café La Briquetterie, à Rodez ; en 2014, aux Colonnes, toujours à Rodez), un noyau d'anciens, articulé notamment autour de Nicolas Foltzenlogel, a souhaité pérenniser ce type d'actions en créant l'association "Le Valadier". Sauvegarder la mémoire de la boîte de nuit, mettre sur pied des rendez-vous festifs (au moins une fois par an) et permettre aux inconditionnels (deux, voire trois générations entre 1968 et 2001) de se retrouver : tels en sont les objectifs.
Pour ne pas perdre le rythme, l'association organise une soirée, cette fois-ci sur les pistes du Rétro, à Baraqueville, samedi 29 juin, à partir de 20 heures avec de nombreuses surprises au programme.
Un peu d'histoire
La discothèque du Valadier a vu le jour en 1968 grâce à Christianne et Gérard Gigleux. Elle n'occupait que le rez-de-chaussée de la grange construite après guerre. L'établissement va s'étoffer : un grill en 1970, puis, un an plus tard, un camping suivi d'une seconde salle à l'étage.
Le couple Gigleux a passé la main à Jeanne et Roger Vermande en 1979. Ces derniers ont ouvert une troisième salle sous les combles, en 1984, et ont creusé une piscine deux ans plus tard.
En 1989, la discothèque a pris un nouveau look avec un agrandissement vitré sur le parc. Un an avant sa fermeture (2001), une quatrième salle a vu le jour sous la forme d'un chapiteau, le Papayou, afin de créer une ambiance musette.
En 2014, le bâtiment a été acheté par un particulier qui l'a fait restaurer en maison d'habitation.
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