Millau : les lycéens sur la ligne de départ des épreuves du bac

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  • À peine sortis, les lycéens partagent leurs impressions.
    À peine sortis, les lycéens partagent leurs impressions. JDM
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Clara Maillé

Ce lundi 17 juin, tous les candidats réfléchissaient sur la première épreuve, celle de philosophie.

Ils étaient près de 260 candidats au lycée Jean-Vigo de Millau à commencer, ce lundi matin, la semaine des examens du baccalauréat par la fameuse épreuve de philosophie. Redoutée par certains, attendue par d’autres, cette année encore, elle aura donné du fil à retordre aux lycéens qui, quelles que soient leurs filières, ont eu à réfléchir sur des thèmes travaillés dans l’année. "Au début, je ne comprenais pas le sujet", explique Lise, en terminale ES cette année. Elle n’est pas la seule dans ce cas, d’autres lycéens ne sont pas très optimistes. "Je pense avoir fait un hors sujet, raconte Élisa, qui passe un bac L, j’avais bien commencé, puis je me suis égarée. Je ne pense pas avoir la moyenne". C’est le grand jeu chez les jeunes lycéens à la sortie de cette première épreuve.

Autoévaluation, anticipation des points forts et points faibles dans chaque matière, estimation des notes nécessaires pour avoir le bac… Autant de sujets qui sont au cœur des conversations des candidats. Des réflexions au cœur des révisions aussi. Les élèves ont eu une semaine de révision avant les épreuves, une semaine plus ou moins mise à profit pour travailler. Grégory est en filière technologique STMG.

"Je n’ai pas beaucoup travaillé pendant ces jours de libre, mais je suis quand même assez confiant", s’amuse-t-il. En classe de terminale S, Jarod et Lucas non plus, n’ont pas vraiment passé beaucoup de temps à réviser la philosophie. "Quand on a bien travaillé toute l’année, il n’y a pas besoin de beaucoup réviser", assurent-ils. Les garçons ont préféré accorder plus de temps aux matières scientifiques, dont les coefficients sont beaucoup plus importants dans cette série. Et puis il y a ceux qui n’ont pas levé le nez de leurs cahiers. Anna, elle, a révisé près de onze heures par jour, pendant les deux semaines précédant les épreuves. Il faut dire qu’elle vise la mention bien, et elle veut se donner les moyens de la décrocher.

Le bac, c’est aussi pour chaque bachelier, une source importante de stress. Alors, il y a ceux pour qui cette première épreuve ne fait pas retomber l’angoisse.

"Je crois que je suis encore plus mal qu’avant de commencer", confie Élisa. Et puis, pour d’autre, la course est lancée et ils sont plus motivés que jamais. Samir passe son bac pour la deuxième fois, et cette année, il compte bien l’obtenir. "Cette fois c’est la bonne, dit-il en riant, j’ai vraiment révisé, je compte bien avoir au moins 15 de moyenne générale".

Si les séries sont différentes, tous les candidats s’accordent pourtant sur un point : l’histoire-géographie est pour eux l’épreuve la plus difficile à passer. Elle aura lieu mercredi matin et après cela, "le plus difficile sera fait", assure Anaïs, une élève de terminale ES.

Pourtant, les épreuves continuent jusqu’au lundi 24 juin pour les séries technologiques, S et L, et jusqu’à ce vendredi 21 juin pour la série ES.

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