Baignade en Aveyron : la qualité de l’eau dans les sites naturels exceptionnelle en 2018

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    Des eaux de très bonne qualité attendent les baigneurs… Repro CPA
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Philippe Routhe

Depuis lundi, les contrôles de la qualité des eaux de baignade en zone naturelle ont repris. D’aucuns espèrent que la campagne 2019 sera aussi exceptionnelle que celle de 2018..

Cinquante-et-un sites naturel de baignades en Aveyron sont désormais sous surveillance sanitaire pour l’été. Une surveillance pilotée par l’Agence régionale de santé, qui a missionné Aveyron Labo pour effectuer les relevés nécessaires. Soit deux relevés par mois effectués en juillet et août sur chacun des sites, dont les résultats sont remis à l’ARS, mais également aux maires concernés, seuls responsables de ces zones de baignade.

Dans chacune de ces structures, on espère que la campagne 2019 sera aussi exceptionnelle que celle de 2018. "L’année dernière, nous n’avons pas eu à gérer de résultats non conformes sur les 49 sites concernés en Aveyron", explique Mathilde Bousquet, responsable santé-environnement à l’ARS (1). Une manière de souligner la qualité globale des eaux de baignade en Aveyron.

Une amélioration globale de la qualité

L’an passé, sur les 49 sites naturels de baignade déclarés et soumis à surveillance, 41 se sont révélés de "qualité excellente", quatre de "bonne qualité", aucun de "qualité suffisante" et deux de "qualité insuffisante". Ces deux derniers sites sont ceux de la Maladrerie à Millau et la Gravière à Saint-Affrique. Deux résultats à relativiser toutefois dans le sens où la qualité d’une eau est déterminée en fonction des prélèvements enregistrés lors des quatre dernières années.

À Millau, ce résultat est impacté par les mauvais relevés enregistrés en 2017 alors que la ville a aménagé un nouveau site de baignade à proximité (le Gour de Bade) en 2018, pour lesquels les résultats ont tous été très bons. Idem pour Saint-Affrique qui, en 2018 a enregistré de bons résultats après notamment les travaux en matière d’assainissement réalisés dans le village de Vailhauzy, en amont de la Gravière.

Ce dernier point montre également le rôle de l’ARS dans la bonne évolution de la qualité de seaux de baignade en Aveyron.

Car l’agence régionale de santé exige des "profils" de la zone naturelle de baignade aux communes. À partir de quoi, elles peuvent suggérer les aménagements à réaliser, en termes de travaux d’assainissement ou de sensibilisation du monde agricole.

Dans une analyse globale, l’ARS fait remarquer que "2018 a été marquée par une amélioration de la qualité de l’eau, notamment sur les baignades en rivière, la qualité de l’eau des plans d’eau ou des lacs de retenue étant relativement constante. Plusieurs sites ont vu leur classement évoluer et tendre vers l’excellence".

Bref, il ne manque plus qu’un peu de chaleur pour profiter pleinement de ces zones de baignade en Aveyron.

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Le nombre de nouveaux sites naturels de baignade déclarés pour 2019. Ils portent ainsi à 51 le nombre de sites en Aveyron.
Ils se trouvent, à Livinhac-le-Haut, au Pont, et à Belcastel, au niveau du camping. 

400 prélèvements par mois

Compte tenu du nombre important de sites de baignades ouverts au public l’été, des zones naturelles aux piscines municipales, ce ne sont pas moins de 400 prélèvements qui sont effectués en juillet, puis en août, par trois techniciens d’Aveyron Labo dédiés spécialement à cette tâche.
Chacun des relevés vise à déterminer la qualité bactériologique de l’eau, afin d’éviter le risque infectieux lié à la présence de germes pouvant être à l’origine de différentes pathologies (gastro-entérites, leptospiroses, dermatites).  la qualité microbiologique est également déterminée.
Au-delà, chaque prélèvement fait également l’objet d’un relevé d’informations complet (température de l’eau, observation visuelle, veille du respect des réglementations, etc.)
Ainsi, chaque site, soit environ deux cents, fait l’objet de deux relevés par mois.
Les résultats sont connus quarante-huit heures après la mise en analyse.
Le résultat, envoyé au maire de la commune sur laquelle se trouvent le ou les sites de baignade, et au gestionnaire du site de baignade. Ces informations sont ensuite affichées sur les lieux mêmes afin que le public puisse connaître tous les détails des contrôles effectués.

 

 

 

 

(1) Un résultat non-conforme déclenche une mesure conservatoire, comme la fermeture du site, jusqu’à ce que les analyses démontrent un retour à la normale.
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