Trémouilles. Portrait d’agriculteurs, à l’honneur aujourd’hui : Kévin Boissonnade
Ils sont jeunes agriculteurs et revendiquent leur passion de ce métier. Heureux de vivre sur leurs terres, ils sont l’avenir du dynamisme rural en participant à "la sauvegarde de la faune et la flore, à la non désertification du territoire, à la préservation du patrimoine familial". C’est un choix voulu qui les voit s’impliquer aussi dans la vie sociale comme le comité des fêtes, le conseil municipal… en prime leur portrait chinois.
- Vous êtes agriculteur, avez-vous souhaité faire ce métier depuis toujours ou est-ce un parcours réfléchi plus tard ?
Reprendre le métier et l’exploitation familiale était pour moi une évidence qui s’est traduite entre autres par habiter la maison de mes arrière-grands-parents retapée par mon père.
- Suite à votre choix professionnel, quel a été votre parcours scolaire ?
J’ai obtenu un BAC professionnel au lycée la Cazotte à Saint-Afrique.
- Depuis votre installation sur l’exploitation, pouvez-vous décrire votre quotidien ?
- Je m’occupe en EARL avec mon père d’un cheptel d’ovins laitiers qui produit du 15 novembre au 15 juillet. Ce troupeau a induit l’achat d’une machine à traire car ce n’est que depuis mon installation que nous sommes passés à la traite. Ayant 400 brebis, je livre le lait en démarche AOP à la laiterie Dombres de Sévérac où est produit le pérail, un fromage au lait cru de terroir.
- Le salon de l’agriculture parle de votre métier et attire un public citadin. Avez-vous eu l’occasion de vous y rendre et que pensez-vous de cette grande manifestation ?
J’y suis allé. Cette grande ferme explique la fabrication d’un produit de A à Z et le cursus qu’il suit, de l’animal au vendeur.
- Dans votre commune il y a une Cuma. Adhérez-vous à cet organisme et pourquoi ?
Je suis le trésorier de la Cuma de St-Hilaire. La Cuma est pour moi un avantage car elle nous permet de pouvoir travailler avec du matériel bien adapté aux travaux et avoir à disposition du matériel qui est indispensables mais dont on se sert très peu.
- Votre métier demande une présence quotidienne, avez-vous le temps, l’opportunité de pratiquer un loisir, de prendre des vacances…
Pendant les périodes plus calmes niveau travail c’est-à-dire hors période de traite, il est possible pour nous, à tour de rôle, de prendre des vacances car malgré tout il faut toujours qu’il y ait quelqu’un qui soit là pour les brebis.
- Pour terminer cet entretien merci d’avoir participé à votre portrait chinois.
Une couleur : vert. Un plat : un dessert. Un sport : le vélo. Une chanson : radio Energy. Une saison : l’été.
J'ai déjà un compte
Je me connecteSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?