L’équilibre à table… de « 7 à 77 ans »

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    L’équilibre à table… de « 7 à 77 ans »
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Destination Santé

Les besoins alimentaires et l’équilibre dans l’assiette varient au fil des âges, avec des périodes de la vie plus sensibles que d’autres. En réponse, l’Anses propose aujourd’hui de nouveaux repères nutritionnels spécifiques aux nourrissons, aux enfants, aux femmes enceintes et aux personnes âgées.

Ce 25 juin, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) publie des repères alimentaires adaptés à la spécificité de 4 profils : les bébés, les 4-17 ans, les femmes enceintes et les personnes âgées. Voici ce qu’il faut retenir :

Chez les 0-3 ans, la diversification alimentaire peut être initiée à partir de 4 mois, à 6 mois au plus tard. Il est important de proposer un maximum de saveurs différentes entre 5 et 18 mois, période pendant laquelle le petit est plus à même de goûter à tout. Pendant ces quelques mois, n’hésitez pas à présenter plusieurs fois un aliment déjà refusé. Et prenez le temps de marquer le rituel du repas dès le plus jeune âge ;

Chez les 4-17 ans, la limitation de produits laitiers sans sucres ou d’autres aliments riches en calcium ainsi que des fruits frais (c’est-à-dire non transformés) et des fruits à coque ». Autre levier, délaisser les produits industriels pour diminuer les apports en sucres ajoutés et privilégier le fait maison ;

Chez les femmes enceintes et allaitantes, la consommation de produits laitiers, fruits, légumes et poissons permet de couvrir les besoins en « fer, en iode, en vitamine B9 c’est-à-dire l’acide folique, et, uniquement pour les femmes allaitantes, en vitamines A et C ». Comme le rappelle l’Anses, l’équilibre alimentaire doit faire l’objet d’une attention particulière pour toutes les femmes en âge de procréer, « afin d’assurer dès la conception un statut nutritionnel satisfaisant et compatible avec les besoins du fœtus et de la mère » ;

Chez les personnes âgées, l’important est de maintenir un bon niveau d’activité physique et de limiter la sédentarité pour « lutter contre les effets physiopathologiques du vieillissement tels que la les besoins nutritionnels ». Sans oublier les protéines.

A noter : ces repères serviront de base pour nourrir les politiques de santé publique à venir, établies « en prévention de certaines maladies chroniques » comme l’obésité et le diabète.

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