Rugby : pour Roca (Rodez) "c’est dur, c’est brutal"

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  • Mathieu Roca n’a pas caché son désarroi au sujet de la situation du SRA.
    Mathieu Roca n’a pas caché son désarroi au sujet de la situation du SRA. Archive J.-L.B.
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Centre Presse

Mathieu Roca, le troisième ligne ruthénois, est revenu, samedi, sur la situation critique du SRA, qui pourrait s’orienter vers une liquidation judiciaire.

Les effets de l’annonce n’auront pas tardé à se faire sentir, et à en juger par les nombreux départs de joueurs déjà actés (sans compter celui, envisageable, d’Arnaud Vercruysse, même si l’entraîneur n’a rien indiqué au sujet de son avenir), ils semblent même, de façon antithétique, l’avoir devancée, dans un parfum d’inéluctabilité. Au lendemain de l’annonce par Jean-Paul Barriac, le président du Stade Rodez Aveyron, de la probable demande de placement du club en liquidation judiciaire (lire notre édition de samedi), Mathieu Roca, le capitaine de l’équipe première, accusait lourdement le coup, hier, à l’heure de commenter le dénouement d’une saison compliquée.

"Je suis sous le coup de la déception. C’est dur, c’est brutal, a-t-il confié, en donnant le sentiment de peiner à trouver les termes justes pour exprimer son ressenti, avec, dans son propos, des silences qui en disaient paradoxalement plus que les mots. Ce qui est le plus dur à accepter est que l’on a essayé de redresser le club pendant quatre saisons, par l’intermédiaire de Jean-Paul (Barriac, NDLR), notamment, sans succès à la fin. C’est frustrant, il y a un sentiment d’échec." Au club depuis cinq ans, le troisième ligne, qui n’a jamais fui ses responsabilités, notamment lorsqu’il s’agissait de s’exprimer face à la presse après des contre-performances, vit mal la situation actuelle, sur le plan sportif mais également personnel.

"Les Aveyronnais m’ont adopté et je me suis attaché à la ville de Rodez et aux personnes que j’y ai rencontrées. Je me suis beaucoup investi dans ce club et dans la ville puisque je travaille en tant qu’agent territorial à la mairie ; tous les deux me tiennent à cœur", a-t-il indiqué, avant d’ajouter : "J’ai toujours espéré, toujours voulu croire à un maintien en Fédérale 1, mais au fil des jours, je me suis posé des questions et à la fin, j’étais assez sceptique quant à l’arrivée du fameux sponsor (une entreprise française ayant obtenu un marché public de construction à Madagascar, qui devait apporter au club des fonds permettant, dans un premier temps, de rembourser sa dette). "

Réaliste, l’ancien joueur d’Aurillac a expliqué "regarder actuellement toutes les possibilités" qui s’offrent à lui, en niant avoir déjà pris une quelconque décision à titre personnel ("J’ai des contacts ailleurs mais il faut me laisser le temps de digérer. Je vais réfléchir.") et tiré un trait sur le SRA. "On s’est revus avec quelques anciens joueurs et on a parlé ensemble de redonner une dynamique au club, a-t-il révélé. Il ne faut pas se laisser abattre, il faudra rebondir, et j’espère de tout cœur que le club repartira, avec une autre association, qu’il y aura quelque chose de fait."

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