Decazeville. Sandra Lorenzi présente sa fresque talismanique

Lors du vernissage de Sandra Lorenzi, intervenante dans le cadre de l’exposition "In situ" qui se déroule au musée du Patrimoine industriel et minier de l’ASPIBD, l’élu Roland Joffre a apporté son soutien à l’art contemporain, surtout que la double œuvre de Sandra rappelle l’univers des mineurs.

Pierre Plancheron, le directeur de l’association Passe Muraille qui gère "In situ", remercie les élus locaux, la région Occitanie qui participe au financement de manière transversale et l’ASPIBD.

Michel Herranz et Jean-Pierre Vaur, les coprésidents de l’ASPIBD, n’ont pas manqué de saluer le travail de Sandra Lorenzi qui s’est beaucoup investie dans cette création multiple. Elle était attendue pour expliquer le symbolisme de ses productions, notamment la fresque murale, qui pour certains reflétait des signes francs-maçons.

Le sceau du roi Salomon

L’artiste a expliqué sa démarche artistique et intellectuelle : "En haut de l’œuvre, ce n’est pas une croix de David mais le sceau du roi Salomon qui devait dégager un pouvoir magique ou la recherche d’une aide supra naturelle. Les triangles qui se répondent entrent dans la même symbolique des quatre éléments : air, eau, feu, terre, que l’on peut voir ici comme le signe d’une protection et le déclenchement du mouvement. Le feu, tout en bas de la fresque, évoque la genèse du charbon, les bienfaits du monde souterrain, avec des flammes remontant vers les cieux. Les yeux représentent tout simplement des yeux de mineurs comme des âmes bienfaitrices qui nous protégeraient. La phrase ‘charbon du XXIe siècle’ pose deux questions : quels sont nos liens avec la terre ? Quels sens donner à l’écologie et à l’énergie ? Pour résumer, nous avons une fresque talismanique".

À l’intérieur, nous trouvons deux troncs d’acacia, un bois vivant représentant une essence locale, avec pour chacun un bas-relief et une boîte où l’on peut entendre les témoignages de Claude Maillebuau et de Michel Herranz.

Le but final de Sandra est de donner "de l’épaisseur entre le patrimoine, l’histoire et les gens d’aujourd’hui".

À voir le matin, du mardi au samedi, en juillet et août.