À Toulouse, la Romarine cultive le "jardin Aveyron" à la sauce italienne

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  • Émilie a exercé ses talents à Paris pendant près de 7 ans, avant de retrouver le Sud, son climat, son cadre de vie, son dynamisme et sa proximité avec l’Aveyron. AD
    Émilie a exercé ses talents à Paris pendant près de 7 ans, avant de retrouver le Sud, son climat, son cadre de vie, son dynamisme et sa proximité avec l’Aveyron. AD
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Aurélien Delbouis

Après Paris, la native de Cransac a posé ses valises dans la ville rose, où elle vient d’ouvrir La Romarine, une belle adresse gourmande, route d’Espagne à Toulouse.

Ici, on mange de l’Aubrac. On assume". À la tête de La Romarine, Émilie Boutet n’est pas du genre à mégoter avec la qualité, ni ses origines. Dans son restaurant, route d’Espagne à Toulouse, on travaille avant tout des produits aveyronnais. Mais pas seulement. Car qui dit Romarine, dit aussi pizzas… "La plupart de nos plats sont réalisés avec des produits frais, aveyronnais, préparés par un chef cuisinier présent depuis 3 ans et par un pizzaïolo, tous les deux passionnés", développe Émilie. "Notre carte mixe la cuisine traditionnelle aveyronnaise et italienne. Tout est fait maison, même le pain est fabriqué dans nos cuisines."

L’appel de l’Aveyron

Née à Cransac, la patronne a été à bonne école. Après quelques piges dans plusieurs établissements aveyronnais, la jeune mère d’une petite Sophia a quitté ses pénates pour l’aventure parisienne. Une progression "classique" pour tout représentant de la diaspora aveyronnaise, biberonné au succès de la "bistroterie" auvergnate. "J’ai travaillé à Paris pendant 6 ans et demi puis j’ai eu envie de me rapprocher de l’Aveyron." Comme quelques autres transfuges aveyronnais de Paris, elle a fait le choix de la capitale régionale. "Je ne me voyais pas encore m’installer définitivement en Aveyron. Toulouse est un bon compromis. Le cadre de vie est idéal et la ville bouge énormément. J’ai besoin de ce dynamisme. Et en moins de deux heures, on retrouve la famille. C’est assez pratique."

Terrasse en fête

D’abord à la tête d’une gérance place Saint-Etienne, elle cède sa place pour la Romarine qu’elle a reprise depuis bientôt 4 ans avec Éric, son Tarnais de conjoint. "Extérieurement, ça ne payait pas de mine, mais en voyant la salle, on a tout de suite craqué pour ce lieu" se souvient Émilie. Une salle de 120 couverts et une belle terrasse ombragée où se croise désormais une clientèle d’affaires. À midi, les agents d’assurances, journalistes, notaires, banquiers se ruent dans cette belle étape aveyronnaise. "On voudrait développer davantage la soirée, On y travaille." Comme beaucoup de ses confrères, la Romarine propose aussi une belle carte de recettes en emporter. De quoi, même dans la Ville rose, déguster l’Aveyron à domicile.

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