Grâce au Villefranchois Constant Boerwinkel, la réalité devient un rêve

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  • Originaire de Lescure-Jaoul, près de Villefranche-de-Rouergue (où il est né), installé à Paris, Constant Boerwinkel a été retenu pour participer au spectacle nocturne « L’Aiglon », présenté cet été à Rodez par l’association Rutènes en scène(du 24 au 27 juillet place Foch). Il va orchestrer le mapping vidéo du texte revisité d’Edmond Rostand.	Jean-Louis Bories Originaire de Lescure-Jaoul, près de Villefranche-de-Rouergue (où il est né), installé à Paris, Constant Boerwinkel a été retenu pour participer au spectacle nocturne « L’Aiglon », présenté cet été à Rodez par l’association Rutènes en scène(du 24 au 27 juillet place Foch). Il va orchestrer le mapping vidéo du texte revisité d’Edmond Rostand.	Jean-Louis Bories
    Originaire de Lescure-Jaoul, près de Villefranche-de-Rouergue (où il est né), installé à Paris, Constant Boerwinkel a été retenu pour participer au spectacle nocturne « L’Aiglon », présenté cet été à Rodez par l’association Rutènes en scène(du 24 au 27 juillet place Foch). Il va orchestrer le mapping vidéo du texte revisité d’Edmond Rostand. Jean-Louis Bories Repro CP
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Rui Dos Santos

Ce Villefranchois de 33 ans, installé à Paris, est un spécialiste reconnu de mapping vidéo. à ce titre, il a été choisi par Rutènes en scène pour collaborer à "L’Aiglon", le spectacle présenté fin juillet à Rodez.

Le mapping vidéo, appelé également fresque lumineuse ou projection illusionniste au Québec, est une technologie multimédia permettant de projeter de la lumière ou des vidéos sur des volumes, de recréer des images de grande taille sur des structures en relief, tels des monuments, ou de recréer des univers à 360°. Voilà pour la définition officielle. Ce n’est pas celle qui figure sur sa carte de visite. Constant Boerwinkel est en effet identifié comme comme "spécialiste de la création artistique relevant des arts plastiques". Et c’est justement pour "sa compétence et pour ses connaissances" du mapping vidéo qu’il a été choisi par les responsables de l’association Rutènes en scène pour participer à l’aventure de "L’Aiglon", joué cet été à Rodez, sur la place Foch du 24 au 27 juillet en nocturne. "C’est un projet hyper intéressant qui s’appuie sur un très beau texte, se réjouit l’intéressé. Je suis fier d’avoir été choisi, même si le travail est complexe. à l’instar du personnage principal". Et de développer : "Pour “perdre” le regard des spectateurs, l’objectif est de projeter des images sur la façade de la chapelle Foch". Avant même les quatre représentations estivales, l’artiste reconnaît volontiers : "Ce projet aura toujours une place à part sur mon curriculum vitae. Mais, je ne serais pas là sans cette église de Saint-Salvadou".

Constant Boerwinkel est donc né à Villefranche-de-Rouergue, en 1986, d’une mère parisienne et d’un père néerlandais. "Des néo-ruraux post 68 !", s’amuse-t-il. Ils ont ainsi posé leurs valises à Cadoulette, près de Lescure-Jaoul. Après une prépa aux Beaux-Arts, il a suivi des études d’architecture à l’école nationale supérieure d’architecture de Clermont-Ferrand, avant d’intégrer le DPEA (diplôme propre aux écoles d’architecture) en scénographie à l’école d’architecture de Nantes. Il s’est ensuite spécialisé, en lien avec le spectacle vivant, dans la réalisation de vidéos-mapping. Qu’es aquò ? "Ce principe consiste à “tromper” les sens du public par le biais de projections modifiant considérablement la perception d’un objet ou d’un lieu", explique le trentenaire villefranchois. C’est (presque) à domicile, précisément à Saint-Salvadou, qu’il a fait ses premières armes. En effet, Constant Boerwinkel a élaboré un vidéo-mapping pour le concert de piano "Feux d’artifice" de Claude Debussy, joué dans le cadre du festival Les détours métaphoniques, en juillet 2012. Il est d’ailleurs toujours fidèle à ce rendez-vous estival au pays et il continue "d’explorer les pratiques émergentes liées au développement du numérique en les mêlant au spectacle vivant". "J’aime le grand spectacle, quand ça raconte quelque chose, avec du sens, souligne-t-il. Le mapping est une manière d’ouvrir des portes sur l’imaginaire à partir du monde réel, une projection poétique et magique sur la réalité". Il conclut : "L’ordinateur est un outil précieux mais je débute par un croquis, à la main. Il y a encore cette dimension. Dans mon métier, le papier et le crayon sont indispensables".

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