Bosch Rodez : l’usinage de pièces alu, la nouvelle piste

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  • Heiko Carrié s’est exprimé hier devant 700 à 800 salariés  de l’usine castonétoise.
    Heiko Carrié s’est exprimé hier devant 700 à 800 salariés de l’usine castonétoise. JAT
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Xavier Buisson

Heiko Carrié, président de Bosch pour la France et le Benelux, était jeudi sur le site castonétois. Il y a présenté, devant 700 à 800 salariés, cette nouvelle piste de diversification qui pourrait générer selon lui "plusieurs dizaines d’emplois".
 

À l’invitation des organisations syndicales signataires, il y a un an jour pour jour, de l’accord de transition visant selon elles à "préserver les emplois sur le site" en contrepartie d’un investissement de 14 millions d’euros, le président de Bosch pour la France et le Benelux Heiko Carrié a pris la parole jeudi 4 juillet devant 700 à 800 des employés du site castonétois. Il y a évoqué une "nouvelle piste de diversification", selon le délégué du syndicat Sud Cédric Belledent, en l’occurrence "l’usinage de pièces en aluminium destinées à l’automobile". Un projet qui serait sur le bureau de la direction depuis trois semaines, cette dernière semblant y accorder du crédit et prévoyant la création de "plusieurs dizaines d’emplois".

Si l’heure est aux études et analyses, Cédric Belledent, affiche son enthousiasme : "Cela pourrait apporter des volumes, de l’emploi. Beaucoup plus que les barres de torsion. Nous, ici, on a des compétences dans l’usinage. C’est notre cœur de métier, alors on ne peut être que content que des annonces comme ça arrivent". Selon le syndicaliste, c’est l’État qui aurait fourni cette piste de travail à Bosch.

De son côté, le délégué CGT Yannick Anglarès prend acte de cette annonce mais affirme "n’avoir rien appris de nouveau. Heiko Carrié a répété ce qu’il nous dit depuis des mois. Il a évoqué la situation de l’usine, dont l’état est encore moins brillant qu’en février, lors de son dernier passage". Yannick Anglarès regrette par ailleurs que son organisme syndical ait été pris à partie publiquement lors de l’assemblée générale par le directeur des ressources humaines de Bosch France, qui aurait déclaré : "Ce n’est pas en agitant le drapeau rouge que l’on règle les problèmes".

Concernant l’usinage de pièces en alu, la réponse de la direction pourrait intervenir d’ici à la fin du mois de juillet. Une bonne nouvelle relative dans un contexte économique morose pour le marché du diesel (et, par ricochet, sur les carnets de commandes de l’entreprise), alors que les mauvais signaux se succèdent depuis plusieurs semaines. Le dernier en date remonte à deux semaines ; Heiko Carrié avait alors affirmé que Bosch France accusait un "sureffectif de 1 500 salariés", soit l’équivalent… de l’usine d’Onet.

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