Laurent Peyrelade (Rodez Aveyron Football) : "Ce n’est pas maintenant que le chemin s’arrête"

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  • Peyrelade et ses hommes vont affronter Clermont en match amical, ce soir (18 h), un autre adversaire dont ils recroiseront la route en championnat.
    Peyrelade et ses hommes vont affronter Clermont en match amical, ce soir (18 h), un autre adversaire dont ils recroiseront la route en championnat. J.A.T.
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Centre Presse

Alors que Rodez va jouer son deuxième match amical ce soir (18 h), à Aurillac, contre Clermont (L2), Laurent Peyrelade, son entraîneur, a fait un point d’étape sur la préparation de son équipe mercredi, après le succès contre Châteauroux.

Vous avez remporté (4-2) votre premier match amical de l’intersaison, mercredi, contre Châteauroux (L2), au sortir d’un stage à Font-Romeu. Que retenez-vous de ce passage par la station des Pyrénées-Orientales ?

Qu’il y fait plus frais qu’à Rodez (rire). Non, plus sérieusement, qu’il y a de très belles installations pour travailler. Il ne manque qu’un hébergement un peu plus confortable.

Quelle était l’idée de ce stage ?

Vivre ensemble, apprendre à se connaître, faire en sorte que tout le monde prenne tranquillement ses repères dans le groupe. On refera d’ailleurs des choses similaires ensemble d’ici à la reprise. Celles qu’on a faites là-bas étaient banales mais essentielles à long terme. Le but était vraiment que chacun trouve son rôle, sa place, et apporte ses qualités à l’équipe pour que derrière, l’équipe gomme les défauts de chacun.

Était-ce important de changer de destination après avoir choisi Nasbinals lors des dernières saisons ?

Oui, ça faisait du bien de découvrir autre chose. Nasbinals, c’est bien, mais on ne peut pas y faire de foot. à Font-Romeu, on a fait du foot le matin et, l’après-midi, du paddle, du biathlon, de la randonnée. Ç’a permis de se créer des souvenirs collectifs. Le seul petit souci est qu’on ne connaissait pas très bien le lieu. On a vu sur place qu’il y avait plein de choses à faire et même en hiver, je me dis que ça peut être intéressant d’y aller ; tu coupes, tu vis un peu en autarcie… Si ça n’était qu’à deux heures de Rodez, ce serait top.

Qu’en retenez-vous ?

Deux choses. La première est qu’on a bien encaissé la charge de travail. On a pu faire quasiment tout ce qu’on voulait. La seconde est que les joueurs qui ont respecté le programme qu’on leur avait donné sont bien, et que ceux qui ne l’ont pas fait ne sont pas prêts et doivent rattraper leur retard. Il y a de grosses disparités mais il faut que certains prennent vite le rythme. Il n’y a pas de secret en Ligue 2 : il y a une exigence sur le plan athlétique, technique et du niveau, et si tu n’y réponds pas, tu n’existes pas. Cela étant, on n’en est qu’à quinze jours de travail et l’idée est de continuer ce qu’on a fait jusqu’à maintenant, sans avoir trop de casse, de façon à arriver le 20 juillet avec vingt joueurs opérationnels pour aborder la dernière semaine avant le début du championnat (le 26, contre Auxerre, à Toulouse, NDLR).

Avez-vous le sentiment que vos joueurs ont parfaitement intégré l’exigence dont vous parlez ?

Oui. Ça fait quatre saisons qu’on travaille pour en arriver là, que l’on s’entraîne trois cents jours par an. Maintenant, on y est, et on n’y va pas pour regarder les autres. Coubertin, j’aime bien, mais participer, ça ne m’intéresse pas. Moi, je veux gagner. Ce n’est pas maintenant que l’on est dans le monde professionnel que le chemin s’arrête, au contraire. Tout ce que l’on a fait avant, ce n’était que le début.

Aviez-vous des craintes par rapport à tout cela avant de commencer la préparation ?

Non. J’en ai seulement par rapport au temps dont on va avoir besoin pour intégrer les nouveaux dans cette machine bien huilée. C’est d’ailleurs pour en gagner que l’on a fait en sorte de garder les joueurs qui étaient prêtés l’an dernier. Maintenant, il faut que l’on détaille notre vision des choses aux recrues pour qu’elles puissent s’intégrer tranquillement.

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