Villefranche-de-Rouergue. "Amitié scellée dans le noir" au musée Urbain-Cabrol de Villefranche

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À l’occasion de son centenaire, le travail pictural de Soulages est présenté, avec les œuvres d’Hans Hartung.

Né à Rodez, Pierre Soulages aura 100 ans le 24 décembre prochain. Afin de marquer au mieux le centenaire du grand maître de l’Outrenoir le MUC (Musée Urbain Cabrol), a choisi, en se singularisant et en restant dans la ligne de conduite qui est la sienne, de présenter le travail pictural de Soulages en le mettant en dialogue avec les œuvres de son ami franco-allemand Hans Hartung.

L’exposition qui se déclinera jusqu’au 22 septembre propose des œuvres prêtées pour l’occasion par le Fonds Régional d’Art Contemporain (FRAC) Occitanie, ainsi que par le Centre Pompidou de Paris. Un événement pour Villefranche, salué par le maire, Serges Roques lors du vernissage samedi.

"C’est un honneur d’accueillir au MUC, des œuvres du plus grand peintre au monde vivant et de s’associer à Rodez pour cet hommage. C’est pour permettre ces belles expositions que la municipalité de Villefranche a doublé la surface du MUC. Le musée va être encore agrandi à l’automne prochain. Depuis 2003, l’entrée est gratuite. Diffuser la culture sur un territoire rural comme le nôtre est essentiel." Pour Luc Tournemire, commissaire de l’exposition, fêter les 100 ans du peintre ruthénois nous replonge dans l’histoire de l’art du XXe siècle. "Soulages a toujours été passionné par sa région. Sa vocation fut déclenchée jeune par la visite de l’abbatiale de Conques, les statues menhir et les peintures rupestres. L’artiste se réapproprie le noir qui depuis Newton n’était plus considéré comme une couleur. Il en révèle sa lumière. Hartung et lui étaient liés par une grande amitié et par les mêmes recherches en peinture sur les matières et les textures. Tous les deux se sont échappés des dogmes et ont inventé un nouveau vocabulaire. Ce sont ces raisons qui nous ont incités à les associer."

L’exposition est à voir jusqu’au 22 septembre ainsi que celle de l’artiste croate Cici : "La Bastide vue à travers son œil de photographe."

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