Les Françaises restent fortement influencées par les diktats de beauté

  • Seules 22% des Françaises s'estiment "jolies", soit quasiment deux fois moins que les Italiennes (39%).
    Seules 22% des Françaises s'estiment "jolies", soit quasiment deux fois moins que les Italiennes (39%). Rawpixel / Istock.com
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Relaxnews

(Relaxnews) - Une étude à échelle européenne dévoilée par le site Naturavox a évalué l'influence des diktats de beauté sur la perception des Françaises de leur propre apparence physique. L'enquête révèle une forte propension à l'auto-dévalorisation. 

Qui n'aime pas se prélasser sur sa serviette de plage et plonger dans une piscine bien fraîche quand le thermomètre affiche plus de 30 degrés ? Mais pour certaines femmes, la saison estivale rime avec complexes, voire la peur de se dénuder et de confronter ses rondeurs aux diktats impitoyables de beauté imposés par la société.

Où se situent les Françaises par rapport à leurs voisines européennes ? C'est la question posée par cette enquête Ifop, réalisée auprès d'un échantillon représentatif de 5.000 femmes européennes (Italiennes, Espagnoles, Allemandes et Anglaises), dont 1.000 Françaises. 

L'étude montre que l'auto-critique est fortement répandue parmi les habitantes de l'Hexagone : seules 22% d'entre elles s'estiment "jolies", contre 28% chez les Espagnoles et les Anglaises et 39% chez les Italiennes. 

Dévalorisation vis-à-vis du partenaire

Conformément à l'injonction fortement ancrée dans les esprits selon laquelle minceur et beauté vont de pair, l'impression d'être physiquement attirante est particulièrement forte dans les catégories de la population féminine les moins affectées par des problèmes de surpoids : 40% des femmes à l'indice de masse corporelle "normal" se jugent "jolies," contre 10% des femmes en situation d'obésité. 

L'étude rappelle toutefois qu'en terme d'obésité, les Françaises se situent en bas de l'échelle européenne (15,3%), loin devant les pays du Nord-Ouest (21% au Royaume-Uni et 20% en Allemagne), ce qui laisse sous-entendre que ce diktat pèserait davantage sur l'image et l'estime des habitantes de l'Hexagone. 

Le sondage montre également une tendance des femmes interrogées à survaloriser l'attrait physique de leur conjoint par rapport à la leur. Près d'un tiers des sondées (29%) estiment en effet que leur partenaire est "plus beau" qu'elles (contre 24% moyenne dans les autres pays étudiés). Sans surprise, cette impression est nettement plus marquée chez celles qui ont une piètre opinion de leur physique (57%).

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