Trémouilles. Portrait d’agriculteurs : Étienne Peyrac à l’honneur aujourd’hui
Ils sont jeunes agriculteurs et revendiquent leur passion de ce métier. Heureux de vivre sur leurs terres, ils sont l’avenir du dynamisme rural en participant à "la sauvegarde de la faune et la flore, à la non désertification du territoire, à la préservation du patrimoine familial". C’est un choix voulu qui les voit s’impliquer aussi dans la vie sociale comme le comité des fêtes, le conseil municipal… en prime leur portrait chinois.
Vous êtes agriculteur, avez-vous souhaité faire ce métier depuis toujours ou est-ce un parcours réfléchi plus tard ?
Depuis toujours je pense à exercer ce métier, vivre à la campagne, dans mon hameau, correspondait à mon avenir.
Suite à votre choix professionnel quel a été votre parcours scolaire ?
J’ai passé un BEP et un BAC professionnel agricole au lycée Monteils à Villefranche. J’ai aussi appris à travailler la mécanique car c’est important de pouvoir faire des réparations sur les machines.
Depuis votre installation sur l’exploitation pouvez-vous décrire votre quotidien ?
J’ai souhaité arrêter la traite qui est une contrainte quotidienne pour élever des bovins de race aubrac. Ayant construit récemment un bâtiment, c’est avec 85 bêtes que j’assure le travail avec mon père. Je pratique le pâturage tournant qui consiste à faire des paddocks ; je cultive des céréales sur la ferme qui sont la base de l’alimentation, je rentre le foin pour nourrir les bêtes l’hiver. Cette façon rustique de conduire l’exploitation me permet de produire des bœufs fermiers qui sont sevrés à 9-10 mois pour un poids qui doit avoisiner 450 kilos.
Le Salon de l’agriculture parle de votre métier et attire un public citadin. Avez-vous eu l’occasion de vous y rendre et que pensez-vous de cette grande manifestation ?
J’y suis allé avec le lycée quand j’étais en première. Même si le salon a un côté folklorique, c’est surtout un évènement qui met en valeur la génétique, qui permet des avancées, les retombées confortent le fait de faire de bons produits, c’est une reconnaissance.
Dans votre commune il y a une Cuma. Adhérez-vous à cet organisme et pourquoi ?
Oui, j’adhère à la Cuma car il est intéressant d’avoir du matériel que l’on utilise peu (mini-pelle, fourgon, bétaillère...) .
Votre métier demande une présence quotidienne, avez-vous le temps, l’opportunité de pratiquer un loisir, de prendre des vacances ?
Malgré les contraintes quotidiennes de mon métier, j’arrive à m’impliquer au sein du comité des fêtes, de la société de chasse, du Sport quilles, du conseil municipal et ce grâce à mon père associé dans le Gaec. Nous arrivons à nous remplacer et nous pouvons prendre du bon temps avec les copains et la famille lorsque nous le désirons. J’ai donc trouvé un bon équilibre entre ma vie professionnelle et ma vie personnelle.
Pour terminer cet entretien merci d’avoir participé à votre portrait chinois.
Une couleur : bleu. Un plat : une côte de bœuf persillée. Un sport : les quilles. Une radio : NRJ. Une saison : l’été.
Étienne Peyrac 29 ans réside à Préviala.
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