Tour de France : "l'aventure humaine " de la caravane
Ces locaux de l’étape ont participé à la Caravane du Tour de France à de nombreuses reprises et en gardent un souvenir impérissable.
La caravane du Tour de France est indissociable de cette mythique épreuve sportive. Ce sont près de 600 personnes qui font vivre cette caravane qui précède les coureurs sur les routes de campagne, de montagne, à l’arrivée et au départ des étapes et qui s’étire sur plus de 11 kilomètres.
Depuis maintenant 13 ans, Yohan Mouysset, âgé de 34 ans, assure la distribution de ces petits cadeaux (près de 15 millions) aux 10 à 12 millions de spectateurs massés au bord des routes, pour la banque LCL.
Il lui arrive même de conduire la voiture qui ouvre la caravane du Tour. Trente-et-une marques sont associées à l’événement.
Un souvenir impérissable
« Chaque année, c’est différent, se réjouit-il. On rencontre de nouvelles personnes, mais également d’autres qui sont là depuis des années, comme une seconde famille. C’est une parenthèse qui s’ouvre pendant un mois. » Tous ceux ayant participé une ou plusieurs fois à cette caravane du Tour de France en gardent un souvenir impérissable. Mais une expression revient régulièrement dans la bouche de ceux qui l’ont intégré : « Une aventure humaine incomparable », malgré le rythme exténuant imposé par la logistique.
Les caravaniers se lèvent tôt : entre 5 et 7 heures du matin. Ils doivent évacuer les véhicules deux heures avant le départ du peloton. À la fin de l’étape, il reste encore à ravitailler les véhicules pour le lendemain. « En général, nous nous couchons tôt. Il faut avoir une bonne hygiène de vie pendant le Tour », souffle Yohan Mouysset.
« Un moment exceptionnel »
Et puis il y a la relation avec le public. « Un peu moins de la moitié des spectateurs de l’épreuve sont uniquement là pour assister au passage des voitures de la caravane. C’est considérable ! », s’enthousiasme-t-il.
Fabien Druot a suivi dix Tour de France. À 35 ans, aujourd’hui podologue à Espalion, il se rappelle parfaitement de chaque édition mais surtout des rencontres « fortes » entre les caravaniers.
Le départ de la Grande boucle depuis la Grande-Bretagne en 2014 reste « un moment exceptionnel » pour Fabien Druot.
« Je n’ai jamais connu une ferveur aussi grande, se souvient-il. C’était tout simplement fantastique. »
« Mes parents seront là »
Chose surprenante, Fabien Druot ne s’intéressait pas spécialement au cyclisme avant de suivre la caravane. « Mais aujourd’hui, je me surprends à suivre les coureurs et à connaître les vainqueurs d’étapes », sourit-il.
Beaucoup de souvenirs donc mais également de nouvelles envies pour les caravaniers. Yohan Mouysset attend l’arrivée du Tour en Aveyron et surtout devant Tanus. « Mes parents seront là, devant la maison pour me regarder passer », raconte-t-il.
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