Balade en pays réquistanais

  • Soyez bien attentifs quand vous sillonnerez le territoire, quelques surprises vous y attendent !
    Soyez bien attentifs quand vous sillonnerez le territoire, quelques surprises vous y attendent ! Repro CP
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Publié le
Centre Presse Aveyron

Le Réquistanais est situé à proximité de la vallée du Tarn, des lacs du Lévezou, du Ségala et du Pays de Roquefort. C’est un lieu paisible qui présente de nombreux attraits, des paysages variés, des plateaux d’altitude, des vallées et des vallons encaissés.

Hors des sentiers battus

Nous avons décidé de vous emmener hors des sentiers battus et vous invitons à découvrir la commune de Rullac-Saint-Cirq et la vallée du Cône. Au détour d’une route, à la croisée de chemins, vous trouverez ici et là un lavoir, une croix, un four à pain, un pont de pierre. Un patrimoine de taille modeste qui témoigne d’usages et de modes de vie anciens souvent disparus mais auquel il est important d’accorder une attention particulière. Soyez donc bien attentifs quand vous sillonnerez le territoire, quelques surprises vous y attendent !

Des édifices méconnus comme la chapelle du hameau de La Serre, recèlent leurs mystères. C’est en 1742 que M. Albinet, curé de Saint-Cirq, reçu par l’Évêque Monseigneur Jean D’Ise de Saléon (Évêque de Rodez de 1735 à 1746) la permission d’ériger cette chapelle. Dédiée à Notre-Dame-de-Pitié, on pourra y célébrer la messe en semaine mais aucun sacrement ne pourra y être donné. Nul ne sait pourquoi et ne connaît, non plus, l’origine de sa cloche gravée de l’inscription AD MDCCXIII (1713).

Magnifiques points de vue

Depuis La Serre, profitez des magnifiques points de vue qu’offre le plateau avant d’emprunter la petite route sinueuse qui vous conduira au hameau de Saint-Cirq où nous vous conseillons de poursuivre votre visite jusqu’à l’église qui, selon la légende, est dressée sur un "pain de sucre", ancien emplacement d’un temple. Une place forte avec des fortifications auraient été détruites par un incendie.

Sa date de construction reste inconnue, mais en 1630, une visite pastorale rapporte qu’il y avait, côté droit, la chapelle dite de la Raffinie et de l’autre côté la chapelle Saint-Fabien et Saint-Sébastien. Il est dit également que la nef de l’église ne possédait pas de vitres, que le cimetière était contre ladite église et que les services se déroulaient dans la chapelle du château de la Raffinie. Par après, d’autres visites pastorales relatent le mauvais état de l’église dans laquelle il pleuvait et en 1731, les réparations du toit, de la tribune et même du presbytère inexistant jusqu’alors débutèrent.

Aujourd’hui, l’église, en partie gothique avec la nef plus ancienne de style roman, a subi plusieurs transformations ou restaurations. En 1969 et 1970 réfection du chœur, suppression de l’autel en marbre blanc et de la Sainte Table qui séparait le chœur de la nef.

Des radis en armoiries

En 1975 réfection du clocher gravement endommagé par la foudre. Quelques années plus tard c’est le toit qui a été refait en lauzes ainsi que l’oratoire et ses dépendances.

En 1997 décrépissage de l’intérieur, sablage des joints, éclairage approprié, consolidation de la tribune, déplacement du confessionnal inutilisé et enlèvement des tableaux du chemin de Croix. L’écusson des armoiries de la famille des De Raffin, deux radis (raffles en occitan), peut y être observé.

On sait que la paroisse était autrefois appelée Saint-Cyrice la Raffinie, du nom de son Saint patron Saint-Cyrice et de La Raffinie nom du hameau où se trouvait jadis le château tenu par les De Raffin.

Saint-Cirq, de par ses terres pentues mais cultivables, comptait une population proportionnellement plus importante que Rullac et resta chef-lieu de la commune jusqu’au 24 octobre 1919, date à laquelle le siège fut déplacé à Rullac. La commune prit alors le nom de Rullac-Saint-Cirq. C’est l’apport d’amendement, chaux et scories, rendant les terres du plateau plus fertiles et plus faciles à travailler qui entraîna insidieusement ce changement.

Fief de la Barbarie

La Raffinie : hameau où s’élevait le château. Construit au XIIIe siècle sur un éperon rocheux le château était un siège important et veillait sur les vallées du Cône et du Conil. Il possédait des remparts crénelés, des fossés et un pont-levis. Ses tours servaient de prison et refuge aux habitants en cas de conflit. Sous le bâtiment prenaient naissance deux souterrains : l’un se perdait au fond d’un puits et permettait à la garnison d’avoir de l’eau en cas de siège, l’autre débouchait dans un pré et permettait en cas de danger d’évacuer la place. Ces deux souterrains, obstrués et inaccessibles, existent toujours. Le château appartenait, à une grande famille de chevaliers, les De Raffin dont l’un, Bertrand, fut Évêque de Rodez. Les De Raffin régnaient sur un vaste domaine, dont le fief de la Barbarie où, là encore, on peut observer une porte surmontée de leurs armoiries, deux radis montés en pal.

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